Monsieur Potier, si je comprends très bien votre propos, l'avis est défavorable, pour deux raisons.
Tout d'abord, si les politiques publiques doivent être cohérentes, c'est au sens où, à l'étranger, il ne faut pas reprendre d'une main ce que l'on a donné de l'autre, comme vous l'avez d'ailleurs rappelé à la tribune. Or votre amendement vise à préciser que la politique de développement doit être cohérente, non pas avec les autres politiques publiques de la France à l'extérieur – la politique migratoire, ou commerciale, entre autres – , mais « avec les autres politiques publiques de la France ». La rédaction que vous proposez ne correspond donc pas à votre objectif.
Ensuite, cette exigence de cohérence avec les autres politiques de la France à l'extérieur est déjà inscrite à l'article 2, grâce à des amendements musclés de notre collègue Bérengère Poletti et de vous-même adoptés en commission, et dans le CPG.