Il vise à inscrire dans le corps de la loi, et pas seulement dans le cadre de partenariat global, l'objectif de transparence de l'action de la France à destination des pays en développement. Chacun s'accorde à reconnaître qu'une meilleure transparence, une meilleure évaluation et une meilleure lisibilité constituent de véritables priorités dans la politique de développement et de lutte contre les inégalités mondiales. Il est absolument nécessaire non seulement d'améliorer le nombre et la qualité des informations disponibles, mais également de rendre plus accessibles et lisibles les évaluations de l'aide au développement fournie par la France.
Nous aurons l'occasion d'évoquer à nouveau ces questions de transparence, dont les députés de tous bords, me semble-t-il, s'accordent à reconnaître qu'elles sont au c? ur des priorités de l'aide publique au développement. Ce que nous voulons, c'est intégrer ce principe dans le corps du texte plutôt que dans le seul CPG, car, comme l'a rappelé mon collègue Marc Le Fur, même s'il ne s'agit que d'une loi de programmation, elle revêt une plus grande valeur juridique que le CPG.
Une plus grande transparence et une meilleure lisibilité de l'action sont nécessaires pour que les Français adhèrent à la politique de développement et se l'approprient.