Avis défavorable. Cela a déjà été dit : nous ne souhaitons pas d'objectifs sectoriels, non parce que nous n'aurions pas envie de les atteindre, mais pour nous concentrer sur l'impact de l'aide publique au développement. L'APD est multifactorielle, multidimensionnelle ; pour atteindre un but donné en matière d'éducation, par exemple, il faut parfois passer par l'alimentation ou par les infrastructures. Il serait donc contreproductif de rigidifier les dépenses, d'autant que nous sommes souvent plusieurs donneurs à intervenir dans un même pays en développement : si chacun arrive avec ses indicateurs, cela deviendra très compliqué, sans parler des objectifs de la déclaration de Paris ou du partenariat de coopération de Busan en matière d'alignement des stratégies. Nous souhaitons bien évidemment améliorer les services sociaux de base : encore une fois, l'objectif est évidemment partagé, mais nous divergeons sur la question des moyens et de la sectorialisation.