Nous débattons d'un point très important : la base de données est le seul outil concret qui permet de rassembler de manière transparente les informations sur la politique dont nous débattons. Il ne suffit pas de voter des volumes, et de créer des commissions d'évaluation, il faut garantir la transparence et l'accessibilité des informations à travers une banque de données ouverte. Lors de la précédente législature, j'ai eu le privilège de siéger pendant cinq ans au conseil d'administration de l'AFD : nous ne parvenions pas à comprendre ce sur quoi nous votions et il nous était parfois difficile de saisir l'ensemble des subtilités.
Si vous n'êtes pas favorable à mon amendement no 448 , je plaide pour que nous ajoutions à votre amendement la phrase suivante, monsieur le rapporteur : « Il veille particulièrement à créer les conditions d'une appropriation de ces données par l'ensemble des parties prenantes ». C'est un aspect qui a fait consensus et il y a manifestement eu un malentendu. Il faut inscrire dans la loi ce souci permanent dont le Gouvernement doit être animé de faire comprendre les données.