Je défendrai également l'amendement no 478 . Tous deux visent à promouvoir le concept de souveraineté solidaire, cher à Mireille Delmas-Marty, que j'ai évoqué lors de la discussion générale : les États sont souverains non seulement pour défendre leurs intérêts nationaux, mais aussi pour défendre les biens communs.
Parmi mes deux propositions, j'avoue une préférence pour l'amendement no 478 ; il affirme que, dans un esprit de souveraineté solidaire, la politique de développement de la France lui permet de projeter ses valeurs et ses priorités à l'international : défense des libertés, lutte contre la pauvreté et défense des biens. Le concept de souveraineté solidaire est novateur : dans l'esprit de Mireille Delmas-Marty, il s'oppose à la « souveraineté solitaire » des protectionnistes et des souverainistes – dont nous ne sommes pas. Nous affirmons ici tout à la fois la souveraineté des peuples – que nous voulons pour eux et pour nous-mêmes – , et notre solidarité indéfectible, au nom de notre interdépendance.