À entendre les auteurs de l'amendement, on a le sentiment que nos entreprises seraient prédatrices. Non, elles sont présentes en Afrique et concourent à son développement. Une certaine musique dans la presse nationale dénonce ces entreprises alors que leur présence est indispensable. On montre du doigt un Bolloré qui concourt énormément à l'activité économique, par la présence dans les ports, qu'il gère, par les transports qu'il organise… Cette petite musique, il faut la faire cesser.
Avec mon collègue Jean François Mbaye, nous avons rencontré les responsables des grandes banques centrales : ils nous disent qu'ils aspirent à ce que les grandes banques françaises restent présentes en Afrique. Il y a certes des banques turques, marocaines, et autres, mais ils souhaitent que les françaises restent car ils les connaissent et ont confiance. Arrêtons de montrer les entreprises du doigt. Sachons dire clairement qu'elles concourent, depuis longtemps car elles sont restées fidèles à l'Afrique même dans des périodes plus compliquées qu'aujourd'hui, au développement de ce continent, et nous avons tout intérêt au développement du continent africain.