Il vise à modifier la fin de la deuxième phrase de l'alinéa 39 du cadre de partenariat global.
Je propose d'ajouter, après le mot « durable », les mots : « à la gouvernance démocratique et à la réduction de la fracture numérique ». La réduction de la fracture numérique doit figurer parmi les domaines pour lesquels les synergies doivent être accrues en vue de préserver les biens publics mondiaux. L'Agenda 2030 du développement durable reconnaît que « l'expansion de l'informatique et des communications et l'interdépendance mondiale des activités ont le potentiel d'accélérer les progrès de l'humanité, de réduire la fracture numérique et de donner naissance à des sociétés du savoir ». La connectivité elle-même fait l'objet de l'objectif de développement durable 9. c qui vise à « accroître nettement l'accès aux technologies de l'information et de la communication et faire en sorte que tous les habitants des pays les moins avancés aient accès à internet à un coût abordable d'ici à 2020 ».
L'accès au numérique est aujourd'hui un enjeu transversal en matière d'objectifs du développement et de réduction des inégalités mondiales, que la crise de la covid-19 a mis en exergue. En Afrique subsaharienne, 89 % des apprenants ne disposent pas d'un ordinateur à la maison et 82 % n'ont pas accès à internet. Or du fait des mesures sanitaires liées à l'épidémie de covid-19, 191 pays ont fermé leurs établissements d'enseignement, du pré-primaire jusqu'au niveau tertiaire, cette situation touchant au moins 1,5 milliard d'apprenants dans le monde. Or la jeunesse compte beaucoup pour l'Afrique !