Ces dernières années, l'accent a été mis, dans les coopérations agricoles, sur les questions de sécurité alimentaire – c'est d'ailleurs heureux. Nous sommes également très fortement investis dans l'amélioration des bilans carbone des pays en voie de développement ou des pays pauvres que nous accompagnons, notamment grâce au génie du CIRAD – Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement – , de l'INRAE, l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement, et de tous les instituts de coopération mobilisés par la France. De l'avis de nombreux observateurs, la question de la biodiversité a en revanche été quelque peu négligée ces derniers temps, alors même que nous savons qu'elle est une de nos assurances vie.
L'amendement vise à souligner l'importance d'une évaluation très précise de l'incidence des projets agronomiques que nous soutenons ou dont nous sommes partenaires sur la biodiversité. J'estime que si nous ne nous appuyons pas sur ces trois piliers que sont l'alimentation, le bilan carbone et la biodiversité, nous commettrons à coup sûr des erreurs. Il s'agit donc simplement de rappeler l'orientation qui est la nôtre et d'insister sur la nécessité de mettre en ? uvre les politiques les plus tangibles possible en la matière.