Cet amendement fait suite à certains faits que nous avons pu constater lors de nos déplacements à l'étranger, notamment au Niger.
La difficulté d'accès de toutes les femmes aux protections hygiéniques de qualité constitue un obstacle de taille au développement, à l'autonomisation des femmes et par conséquent à l'égalité entre les femmes et les hommes. Elle peut provoquer des problèmes de santé, nuire à la scolarisation des filles ainsi qu'au travail des femmes.
Le problème de la précarité menstruelle, mis en avant par le rapport de la sénatrice Patricia Schillinger en 2019, lui-même enrichi par un rapport d'information des députées Laëtitia Romeiro Dias et Bénédicte Taurine en février 2020, est une priorité du Gouvernement qui, à la suite d'expérimentations conduites l'année dernière, a décidé d'augmenter le budget consacré à la lutte contre la précarité menstruelle en le portant à 5 millions d'euros en 2021. Il convient d'intégrer la même ambition dans les objectifs de la politique française de développement.