Je persiste à penser que la majorité n'est pas à l'aise car, si elle partage notre position de principe sur cette affaire – ce qui est plutôt rassurant – , elle ne parvient pas à obtenir de l'exécutif les moyens de mettre en ? uvre ce qu'elle défend. Tout à l'heure, le ministre nous a dit que nous ne pouvions pas changer les règles de l'OCDE. Dont acte. Peut-être pouvons-nous cependant au moins remettre en cause une mesure résultant d'un décret ministériel, en inscrivant dans la loi que les étudiants des dix-neuf pays prioritaires sont exclus de l'augmentation des frais d'inscription ! C'est ce que je vous propose de faire, et qui vous permettra d'obtenir la mise en application du principe que vous défendez.