Il s'agit de s'engager sur la question des paradis fiscaux, selon une ligne, très claire, de la gauche – mais je pense que nous ne sommes pas les seuls.
Nous proposons que la France s'engage à l'horizon 2025 à ce que l'ensemble des flux financiers de l'APD et de ses partenaires privés n'utilisent aucun dispositif ayant un rapport, direct ou indirect, avec les paradis fiscaux, au sens de la liste de l'Union européenne des pays et territoires non coopératifs.
J'ai déjà défendu cette idée à l'article 1er. Je la défends à nouveau parce que, lorsqu'on voit la part des flux de l'APD et la part des flux liés aux paradis fiscaux, qu'ils soient intra-Afrique ou que ce soient des flux entre l'Afrique et l'Europe, ou le reste du monde, on constate qu'il y a là un sujet majeur.