Dans mon parti, on dit qu'il faut insister, ça finit par céder ! En commission, il m'a semblé important d'inciter le Gouvernement à maintenir son ambition de faire transiter davantage d'aide publique au développement par les organisations de la société civile. Je réitère mon invitation à tenir ce bel objectif, dont il est notamment fait mention à l'alinéa 12 de l'article 1er.
En ce sens, je propose d'insérer la phrase suivante après la première phrase de l'alinéa 117 : « À ce titre, la France s'efforce de maintenir la progression des montants d'aide publique au développement alloués à des projets mis en ? uvre par des organisations de la société civile afin de tendre vers la moyenne des pays de l'Organisation de coopération et de développement économique concernant les montants de l'aide publique au développement transitant par ces mêmes organisations. »
Notez qu'en la matière, la moyenne des pays de l'OCDE est bien plus élevée que le niveau français. Notre aide publique est centralisée, fruit de l'histoire et de différents choix politique. Il est temps de se diriger vers une nouvelle organisation de l'APD, peut-être plus décentralisée. Espérons que cette loi y contribuera.