Nous avons bien compris que la composition de la commission ne relevait pas directement du domaine législatif. Nous pensons cependant que la loi peut inciter l'exécutif, l'encourager, voire le contraindre à faire preuve d'une certaine rigueur au moment de mettre cette commission en place.
Dans cette perspective, les députés communistes proposent par exemple, par cet amendement, que quatre sièges soient réservés à deux membres de chacune des chambres, l'un des deux appartenant à l'opposition. D'autre part, il nous semble très important de mettre en place plusieurs collèges : un pour les organisations non gouvernementales, un autre pour les organisations de la société civile, dont au moins un représentant sera issu des pays bénéficiaires, un troisième pour les collectivités territoriales.
D'autre part, au cours de cette journée, nous avons longuement discuté de la question du genre en lien avec l'aide au développement. Nous pensons qu'il faut montrer l'exemple en la matière. La meilleure façon de le faire est de garantir la parité entre hommes et femmes au sein de la commission d'évaluation. C'est l'autre objet de cet amendement, qui est repris dans l'amendement no 241 – le dernier de cette discussion commune.