Nous avons débattu longuement sur ce sujet, et il ne faudrait pas qu'il donne lieu à une désinformation auprès des familles. L'instruction en famille n'est pas interdite. Vous semblez dire qu'elle est pénalisée : non, il y a une autorisation préalable, parce qu'il s'agit d'une liberté encadrée, pour protéger les familles – précisément pour qu'elles ne soient pas confondues avec les familles qui cherchent à contourner la loi et le droit en sortant leurs enfants du système d'enseignement, en se radicalisant et en combattant la République.
Même si vous le considérez comme marginal, ce phénomène existe et il est grandissant. Les responsables de l'éducation nationale dans les départements nous le confirment. Je vous y invitais déjà il y a quelques jours, lisez le livre de Jean-Pierre Obin et voyez sa position sur cette question : c'est très important, car cela nous permet d'être lucides lorsque nous légiférons. Ne confondons pas les familles qui ont la liberté de pratiquer l'instruction en famille, grâce à une autorisation préalable, et qui pourront continuer de le faire, avec celles qui contournent le droit et qui souhaitent combattre la République en sortant leurs enfants du système de l'enseignement pour les radicaliser. Ce sont ces enfants que nous devons protéger.