Il existe certainement plein d'exemples très positifs de ruptures conventionnelles, et nous en connaissons tous. Cependant, une enquête du Centre d'études de l'emploi, remise en juillet 2013 et réalisée à partir de plus d'une centaine d'entretiens menés avec des salariés aux profils très différents – électricien, cadre commercial, clerc de notaire ou préparatrice en pharmacie – a révélé une tendance lourde : la rupture conventionnelle ne relève du choix du salarié que dans un quart des cas ; dans trois quarts des cas, elle se rapproche plus d'un licenciement ou d'une démission pour cause de souffrance au travail. Si ce dispositif peut être utile pour certains salariés, pour la majorité d'entre eux, des études scientifiquement prouvées, donc plus solides que nos expériences individuelles, montrent qu'il est utilisé de manière viciée. C'est pourquoi il faut le remettre en cause.
Le 01/12/2017 à 07:38, dleroy (Adjointe administrative) a dit :
Bonjour,
Je suis entièrement d'accord. Quand on a besoin du salarié, l'employeur ne dit jamais rien et quand il en n'a plus besoin, il lui trouve tous les défauts pour lui faire douter de son professionnalisme. L'employé finit par partir pour le bien de sa santé. Les audits devraient être soumises ou obligatoires. Bonne journée à tous.
Le 30/11/2017 à 13:25, pottsannemarie a dit :
C’est très vrai. Dans de nombreux cas, l’employé est mis au placard, muté sur un poste qu’il n’aime pas, changé d’horaires, de lieu etc…
Tout pour le faire craquer et démissionner afin de ne pas lui verser ses indemnités.
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