Il touche à un sujet important et qui nous concerne, à savoir la place de nos collègues ultramarins et représentants des Français de l'étranger. Il ne leur est déjà pas facile, en temps normal, d'exercer leur mandat, et la possibilité pour eux de se rendre dans l'hémicycle est désormais de plus en plus réduite. Nous souhaitons donc que nos conditions de travail permettent à ces députés – au moins à eux – de participer à distance aux votes et aux questions au Gouvernement, lesquelles sont, je le rappelle, des questions d'actualité. Nos collègues ultramarins viennent quelquefois pour quinze jours et ne reviennent pas pendant un mois ; si un sujet d'actualité émerge un dimanche, il leur est difficile de poser une question d'actualité un mois plus tard.
Il s'agit simplement d'adapter nos méthodes de travail – il y a de beaux écrans dans l'hémicycle – pour permettre à nos collègues ultramarins et représentants des Français de l'étranger de poser des questions au Gouvernement le mardi depuis leur circonscription.