Les questions écrites sont un outil essentiel, à disposition des députés membres d'un groupe comme des députés non inscrits, ce qui est une bonne façon de rendre un certain nombre de demandes publiques, grâce à la publication au Journal officiel.
Nous pouvons actuellement poser 52 questions par an, soit une question par semaine, ce qui est très peu. On peut batailler sur le chiffre – le bon chiffre est-il de 100 ou de 150 ? – , mais, en tout état de cause, 52 questions sont souvent insuffisantes, en particulier en cette période de crise où nous avons été amenés à formuler beaucoup de questions supplémentaires liées à la pandémie.
Monsieur le rapporteur, nous avions envisagé, depuis quelques mois déjà, dans notre boîte à outils, d'augmenter le nombre des questions écrites. Sauf erreur de ma part, cela n'a pas été fait. Si le passé est évidemment derrière nous, qu'en est-il pour l'avenir, puisque l'état d'urgence sanitaire ne prendra fin qu'au 1er juin et que la crise est loin d'être achevée ?