Ma question s'adresse à Mme la ministre du travail, de l'emploi et de l'insertion. Ceux de nos compatriotes qui pensaient que la violence de la crise que nous traversons vous ferait renoncer à vos projets les plus rétrogrades en sont pour leur frais. Avec obstination, contre l'avis unanime des syndicats, contre celui du Conseil d'État qui a retoqué votre premier décret au nom de l'égalité, contre le bon sens même et sans réelle étude d'impact, vous soumettez de force le pays à votre réforme de l'assurance chômage, qui va réduire drastiquement et immédiatement les ressources de 850 000 chômeurs, à commencer par les plus précaires et les plus jeunes.