Ne voyez-vous pas que si la France a pu compter sur ses services publics et son modèle social pour amortir la crise, il faut tout faire pour les préserver et pour les améliorer ?
L'ombre de la crise qui a profondément creusé les inégalités ne s'est pas éloignée. L'avenir reste une source d'incertitudes et d'angoisses pour beaucoup. Nous comptons déjà des centaines de milliers de chômeurs de plus et, vous le savez, ce mouvement s'amplifie. Ont-ils moins besoin d'attention, de solidarité et de perspectives ? Tout indique, au contraire, qu'il n'y a pas pire période pour cette réforme et que votre projet est un contresens historique.
Madame la ministre, nous ne sommes pas assez naïfs pour attendre de vous une réforme « de gauche ».