Avec mes collègues du groupe UDI-I, nous avons réfléchi à la question de la protection des mineurs atteints de handicap. Le sujet n'est pas de savoir comment respecter la sexualité de mineurs, ou même de majeurs, porteurs d'un handicap, mais bien la protection des mineurs contre des prédateurs sexuels, qui fait l'objet de cette proposition de loi. C'est cela qui préoccupe les auteurs de ces amendements, que je soutiendrai par principe, même si leur rédaction n'est pas idéale.
Certes, la condition d'âge n'en est pas une lorsque l'on considère le problème dans sa globalité ; mais elle entre en ligne de compte lorsqu'on entend protéger les mineurs. C'est bien cette condition d'âge qui fait que nous avons fixé un seuil à 15 ans pour tous les mineurs, rehaussé à 18 ans s'agissant de l'inceste, et qu'on peut s'interroger quant à la situation des jeunes de 18 ans présentant un handicap. Nous le faisons au nom de cette protection. Ce texte ne traite pas des majeurs : il a pour objectif de protéger les mineurs. Votre premier argument ne vaut donc pas dans la réflexion.