Je respecte le point de vue de mes collègues du groupe LR et les propositions qu'ils formulent, mais je tiens tout de même à leur rappeler que nous traversons une crise sanitaire inédite et extrêmement douloureuse, qui suscite des controverses scientifiques partout dans le monde. Un chemin et une espérance s'ouvrent pour tous les Français, et nous souhaitons l'emprunter le plus vite possible, mais il faut avoir l'humilité de reconnaître que personne n'a trouvé la recette miracle. Tout le monde voudrait pratiquer le sport après dix-huit heures, rouvrir les lieux culturels, reprendre une vie économique et sociale normale ; malheureusement, il faut faire face à la réalité.
Gouverner, c'est avoir le sens de l'intérêt général. Nous avons aujourd'hui le couvre-feu. Si nous n'avons pas d'autre choix demain que de reconfiner certaines régions, ne serait-ce que le week-end, il faudra le faire. Vous, comme parlementaires, devez aussi regarder cette réalité en face. Nous devons tous ensemble lutter contre la pandémie et gérer la situation. Évitons de pointer du doigt le Gouvernement parce que l'on est dans l'opposition.
Aucun pays n'a trouvé la solution. Regardez l'Allemagne, qui a rouvert les écoles et hésite maintenant à les refermer.