« De la création de branches ou d'équipes jumelles en passant par l'organisation d'événements de plus en plus convergents, les synergies entre mondes sportif et e-sportif sont de plus en plus fortes, la démarche de concertation engagée par le Comité international olympique depuis 2018 étant un parfait exemple. » Ce ne sont pas mes mots, ce sont ceux de la ministre Maracineanu, en 2019, dans l'édito de la stratégie nationale e-sport 2020-2025.
Je conçois l'e-sport comme étant, entre autres, une manière d'amener les personnes sédentaires au sport. Cette conception s'inscrit pleinement dans l'âme de la proposition de loi, à savoir démocratiser le sport. C'est pourquoi j'avais déposé cinq amendements visant à développer les passerelles existant entre le sport et l'e-sport. Pourtant, chacun de mes amendements a été déclaré irrecevable au titre du premier alinéa de l'article 45 de la Constitution. C'est ma surprise et mon incompréhension que j'exprime ici, car il me semble que c'est aux députés réunis à l'Assemblée nationale de juger de la pertinence des amendements, et à personne d'autre.