Avant toute chose, il est important de souligner que le boulevard périphérique est une voie relevant de la Ville de Paris. En vertu du principe constitutionnel de libre administration des collectivités territoriales auquel je sais le Parlement très attaché, le Gouvernement ne peut interférer dans un débat qui appartient aux acteurs locaux. Par ailleurs, ce projet de bretelle d'accès au périphérique fait l'objet d'un désaccord entre la mairie du XVIIe arrondissement et la mairie de Paris. La préfecture de police a pu rappeler que cette infrastructure faciliterait la circulation de véhicules de secours et les convois d'administration pénitentiaire et les services du ministère des transports ont agi en tant que facilitateur. Ils ont diligenté une étude d'impact sur le trafic dont les conclusions ont été communiquées en 2019.
Au-delà de ce projet, l'État suit avec attention la desserte de la porte de Clichy, qui a fait l'objet d'aménagements majeurs auxquels il a lui-même contribué. Je pense notamment au prolongement de la ligne 14 du métro parisien, de la gare Saint-Lazare à la mairie de Saint-Ouen, qui a pour objectif de désaturer la ligne 13 et de desservir un quartier en plein développement. Réalisé par la RATP dans le cadre des travaux du Grand Paris, ce nouveau tronçon a été mis en service en janvier dernier et constitue un vrai motif de satisfaction.
Je peux ainsi affirmer que l'État prend ses responsabilités quand il doit le faire, mais il me faut aussi vous rappeler qu'il ne peut intervenir en lieu et place des collectivités locales quand celles-ci sont pleinement compétentes.