Madame la ministre déléguée, merci d'avoir rappelé la situation de ce quartier que je connais particulièrement bien et d'avoir souligné les efforts consentis pour le développement de l'offre de transports en commun. Néanmoins, vous l'aurez compris, ma préoccupation porte sur la sécurité. Certes, le boulevard périphérique est une voie gérée par la Ville de Paris mais, pour m'être entretenue avec d'autres autorités – et je veux parler de représentants de l'État – , il me paraît important que l'État joue son rôle et engage une concertation avec la mairie de Paris, ce qui, à l'heure actuelle, est loin d'être le cas. J'estime qu'il doit y avoir une volonté politique des deux parties. Ce n'est pas parce que le boulevard périphérique appartient à la Ville de Paris que l'État doit baisser les bras face au danger que représente cet engorgement. Il se doit d'être au rendez-vous.
Il y a une autre raison pour laquelle je compte sur vous, madame la ministre déléguée, vous qui êtes rattachée à la ministre de la transition écologique : c'est la lutte contre la pollution induite par la thrombose de ce quartier. Ce n'est pas la desserte en transports en commun qui règlera le problème des personnes qui sont obligées de prendre leur véhicule.
Le danger est réel : le préfet de police, le ministère de l'intérieur et le ministère de la justice attendent une solution. Il appartient au Gouvernement de prendre ses responsabilités et d'engager les discussions nécessaires. Ce chantier, je le rappelle, représente un coût de 6 millions d'euros. La Ville de Paris et l'État peuvent se retrouver pour faire aboutir ce projet tant attendu par les habitants de ce quartier comme par les instances dont je viens de rappeler l'importance.