Le 15 septembre 2017, le Président Macron signait deux textes de moralisation de la vie politique : le quinquennat démarrait par un engagement fort en matière d'éthique et de probité. Cette volonté affichée au plus haut niveau de l'État n'a hélas pas dispensé notre démocratie de connaître des affaires en tout genre, tant s'en faut. La France, bien ancrée dans la moyenne européenne, recule une fois encore dans l'index de perception de la corruption publié chaque année. Elle pointe désormais à la vingt-troisième place, juste derrière l'Uruguay et les Émirats arabes unis, ce qui justifie plus que jamais la lutte contre la corruption.
Le quinquennat précédent a vu la création de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, de l'Agence française anticorruption et du parquet national financier, qui ont largement démontré leur utilité pour combattre certaines formes de délinquance en col blanc.