Les amendements de Jean-Charles Taugourdeau pour ce dossier
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Je vous remercie, monsieur le président. Monsieur le Premier ministre, c'est avec une émotion sincère que je prends la parole, pour la dernière fois, dans notre hémicycle. Élu à quatre reprises depuis 2002, je mesure, au terme de mon mandat, combien la situation économique de notre pays n'a, malheureusement, guère évolué. Je vous entends dire...
Les amendes vont de 800 à 7 500 euros. La covid-19 serait-elle déjà oubliée ? Bien sûr, la confiance n'exclut pas le contrôle, mais comment notre administration, votre administration – la police de l'eau – peut-elle continuer à sanctionner sans apprécier la situation ? Je conçois notre rôle de législateur comme celui d'un accompagnateur et d'...
Je vous recevrai avec grand plaisir dans ma commune de Beaufort-en-Anjou, madame la ministre, et je vous montrerai l'environnement agricole.
Monsieur le Premier ministre, un système de retraite, aussi subtil soit-il, ne peut fonctionner que s'il reste suffisamment de Français pour travailler. Que l'on retienne un système de retraite par points ou par répartition, il faudra que les Français, par leur travail, génèrent une masse colossale d'argent privé. Or, les trop nombreux prélèvem...
Savez-vous ce qu'en disent les Français dans nos campagnes ? « C'est le nouveau truc à la mode pour nous pomper notre fric ! ». Si la Chine reste l'usine du monde, il n'y aura plus de retraites en France ! En effet, selon l'excellent rapport de l'iFRAP, la Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques, nous a...
Monsieur le Premier ministre, il y a bientôt trois ans, Emmanuel Macron a semé les graines d'une variété formidable dénommée « espérance », qui a poussé jusqu'à le conduire à l'Élysée et, en même temps, vous conduire à Matignon. Toutefois, vous n'avez su, ni l'un ni l'autre, cultiver et entretenir cette espérance, qui a grandi très vite, trop v...
Forts de vos certitudes, vous n'avez pas vu qu'après s'être brièvement épanouie, elle a produit les graines d'une redoutable variété dénommée « colère ». Quel gâchis ! Quel gâchis !
Vous n'avez voulu ni voir ni entendre cette colère, soutenu par les applaudissements incessants de votre majorité debout, enthousiaste et, en même temps, si méprisante envers l'opposition.
Ah ! Si vous aviez accepté de coconstruire les textes avec tous les députés, comme promis aux Français, qui n'en peuvent plus de votre « en même temps », qui signifie en fait « tout et son contraire » !
Voici trois exemples pour que l'on comprenne mieux. Vous déclarez assurer la sécurité des citoyens dans la rue avec un texte du Sénat, vidé de son contenu, et, en même temps, vous annoncez le retour de 130 terroristes, qui seront incarcérés alors que vous n'assurez toujours pas la sécurité des surveillants dans les prisons.
Vous déclarez avoir libéré les entrepreneurs par les accords d'entreprise et, en même temps, vous les sanctionnez par un bonus-malus sur l'usage des CDD, imposés par l'instabilité de votre propre créativité juridique. Vous déclarez réformer la justice, alors que vous l'éloignez du citoyen et, en même temps, la rapprochez de l'exécutif. Où sera...
Monsieur le Premier ministre, puisque vous êtes le chef du Gouvernement, ma question s'adresse à vous : quand allez-vous, méthodiquement, marche par marche, améliorer concrètement le quotidien des Français ? Les Français souffrent ; ils attendent des décisions claires et des actes concrets.
Monsieur le Premier ministre, dimanche soir, le Président de la République sera interrogé par M. Plenel, patron de Mediapart. En principe, les présidents de la République ont toujours été interrogés par des journalistes faisant autorité, sur le plan moral, dans le monde de la presse.
Pourquoi dis-je cela ? Les réseaux sociaux font quand même état de quelques relations sulfureuses de M. Plenel !
Je ne citerai aucun nom, respectant la présomption d'innocence. En revanche, je rappelle qu'en son temps, M. Plenel a soutenu les assassins de onze membres de l'équipe olympique israélienne aux Jeux olympiques de Munich, en 1972.
Savez-vous également, monsieur le Premier ministre, que, dernièrement, M. Plenel a sciemment fraudé le fisc, en appliquant son propre taux de TVA ? Et qu'il a fait lui-même du lobbying, en 2015, pour faire passer un amendement fiscal rétroactif, dans le but d'effacer sa fraude à la TVA ? Il s'agissait de 4 millions d'euros, tout de même !
Monsieur le Premier ministre, les Français ont besoin de savoir si M. Plenel est un contribuable exemplaire, comme la loi l'exige pour tout citoyen.
Je souligne quand même que, pour quelques milliers d'euros de dettes fiscales, on fait déposer le bilan à des artisans, des commerçants ou des agriculteurs.
Monsieur le Premier ministre, vous avez déclaré, en janvier dernier, votre volonté de lutter contre les fraudes portant atteinte au civisme fiscal et de dénoncer publiquement les fraudeurs, au nom de l'exemplarité. Je ne doute pas de votre détermination. Dans ce cas, monsieur le Premier ministre, pensez-vous que M. Plenel soit la bonne personn...
Monsieur le Premier ministre, je le sais, vous êtes assurément attaché à la démocratie et à l'État de droit. Je vais vous mettre très à l'aise, le projet de Notre-Dame-des-Landes a vu défiler plusieurs exécutifs, de droite comme de gauche, et ce dossier n'est d'ailleurs ni de droite ni de gauche. L'État a lâché ses élus régionaux, départementau...