Les amendements de Jean-Félix Acquaviva pour ce dossier
14 interventions trouvées.
Députés d'une majorité territoriale autonomiste, mes collègues et moi sommes partisans de l'État de droit, de la démocratie, de la transparence, du respect des droits des individus et de la vie humaine. Il n'est pas en jeu ici d'être caution d'un quelconque terrorisme – il ne faudra pas comprendre ce genre d'idées dans mes propos. Néanmoins, c...
J'ai exposé, au nom de mes collègues députés corses, notre crainte quant à l'absence de qualification de la notion de terrorisme et d'atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation. Nous étions donc favorables à la suppression de l'article 7 mais, puisqu'il ne sera pas supprimé, cet amendement se focalise sur la notion d'atteinte aux intérêts ...
Je veux faire part de nos craintes concernant les mesures et les techniques de surveillance, compte tenu, surtout, du manque de caractérisation des règles fondant les autorisations accordées aux services en matière d'écoutes. Je pense notamment aux fameuses « raisons sérieuses de penser ». Cette inquiétude est encore plus prononcée lorsque ces ...
À défaut de pouvoir supprimer cet article, nous voudrions en restreindre l'application au seul objet qui a fait naître ce projet de loi, à savoir le terrorisme islamique.
Cet amendement n'est pas catégoriel. Je me suis exprimé à plusieurs reprises, tout au long du débat, sur la différence entre des actes imputables à des conflits politiques et sociaux, et les actes de terrorisme. Au sein de la République, certains actes relèvent, à notre sens, non du terrorisme, mais de conflits politiques qui existent depuis d...
Ce qui vous est demandé, c'est de permettre qu'on construise la paix, parce qu'il faut pour cela plus de courage que pour faire la guerre.
Je rappelle qu'en 1989, l'Assemblée nationale a voté une loi d'amnistie. L'article 1er, concernant la Guadeloupe et la Martinique, concernait toutes les infractions qui visaient à soustraire le département à l'autorité de la République. L'article 2 portait sur toutes les infractions commises à l'occasion d'événements d'ordres politiques et soci...
Monsieur le président, madame la ministre auprès du ministre d'État, ministre de l'intérieur, mes chers collègues, l'article 4 concerne les visites domiciliaires et les saisies. Lors de nos précédentes interventions, Michel Castellani, Paul-André Colombani et moi-même avons exprimé nos inquiétudes, s'agissant notamment de l'absence de caractér...
Le vrai débat de fond continue dans cet hémicycle. Après la sortie de l'état d'urgence, qui avait été décrété en situation de guerre, le Gouvernement a décidé d'intégrer dans la loi ordinaire des mesures d'exception. C'est une procédure juridique hybride qui renforce le pouvoir exécutif, en mettant à distance l'autorité judiciaire, quoi qu'on e...
Je ne reviendrai pas sur les débats que nous avons eus tout l'après-midi, notamment l'évocation de l'hypocrisie de ce texte consistant à inscrire dans la loi ordinaire un état d'exception. Si cet article nous pose problème, c'est en raison des notions larges et sujettes à interprétation qu'il comporte, notamment celle de délit portant atteinte ...
En démocratie, on ne choisit pas, on agit selon la proportion, la justice et l'équité et non le raccourci et la cécité.
Conformément à ce que je viens de dire, il s'agit de supprimer la notion de délit portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation.
Chers collègues, nous nous apprêtons à aborder la discussion de l'article 3, qui porte sur les mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance. Or, comme l'ont déjà souligné mes collègues Colombani et Castellani, nous nourrissons les plus grands craintes quant au déroulement du débat sur le contenu du projet de loi, s'agissan...
Permettez-moi d'abord de rendre hommage à toutes les victimes du djihadisme, de l'islamisme radical et de la barbarie. Ce projet de loi intervient dans un contexte dramatique. Il se donne pour objet la lutte contre l'islamisme radical et pourtant, lorsqu'on l'analyse, son contenu va bien au-delà. Ce qui nous pose problème, c'est cette concept...