Les amendements de Jean-Jacques Bridey pour ce dossier
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L'avis est défavorable. Je n'ai rien contre vos propos, monsieur Lachaud, mais j'ai l'impression que vous commettez une confusion. La marine nationale assure deux missions. La première, qui garantit notre souveraineté, consiste à protéger nos approches maritimes, ce qu'elle fait au quotidien.
C'est pourquoi la LPM augmente de dix-sept à dix-neuf la cible des patrouilleurs, principalement guyanais, affectés à l'outre-mer. Voilà d'ailleurs une raison de plus pour la voter. Vous étiez là, je pense, lorsque nous avions auditionné l'amiral Prazuck, qui nous a dit avoir besoin de ces patrouilleurs pour assurer la souveraineté de nos espac...
Je ne reviendrai pas sur mes propos de tout à l'heure concernant le SMV, le SMA, les cadets de la défense et autres dispositifs, monsieur Boucard. Oui, ils marchent, et très bien ; ils remplissent les missions qui leur ont été confiées. Toutefois, je le répète : le projet de refonte du service national universel ne figure pas dans cette loi de ...
Monsieur le député, pour revenir au débat précédent, cette loi de programmation militaire spécifie bien que la première mission de nos armées relève des postures permanentes.
Qu'est-ce que la posture permanente maritime ? La défense souveraine de notre territoire maritime, comme cela est écrit. En revanche, les forces de déploiement renvoient à une autre réalité, qui n'est pas la défense de notre territoire maritime. S'agissant de votre amendement, je n'aime pas le mot « directives » et je ne pense pas qu'il corres...
Si l'amendement est rectifié en ce sens, je lui donnerai un avis favorable. La rédaction serait la suivante : « conformément aux orientations du Président de la République, telles que rappelées dans la préface de la Revue stratégique. »
Monsieur le député, nous sommes en effet en désaccord sur ce point. Je voudrais vous relire la phrase qui précède, dans l'alinéa 80 : La dissuasion nucléaire « permet à la France de préserver ses intérêts vitaux contre toute agression d'origine étatique, d'où qu'elle vienne et quelle qu'en soit la forme. » Effectivement, au sein de l'OTAN, avec...
Veuillez m'excuser ! Monsieur Pueyo, vous dites que les cadets constituent un formidable outil pour faire comprendre et diffuser nos valeurs. Nous en sommes tous conscients, et celui qui l'est le plus dans notre pays, c'est le Président de la République. C'est pour cela qu'il veut instituer le service national universel. Attendons donc de conna...
J'aurais aimé donner un avis favorable sur votre amendement, monsieur Pueyo. Mais, de tous les bancs, on pointerait alors mon incohérence par rapport à l'alinéa 259, puisque j'ai défendu le fait que l'augmentation des effectifs prévue par cet alinéa ne devait pas être affectée par la mise en place du service national universel. Le service milit...
Monsieur Lachaud, j'admets que vous avez réécrit l'amendement. Toutefois, je maintiens les remarques que je vous avais adressées. Si la présence d'un homme dans la boucle est effectivement toujours nécessaire – c'est la doctrine française et nous n'y touchons pas – , certains dispositifs doivent être intégralement automatisés, comme le lancemen...
Nous écrivons la loi ! Sans cet adverbe gênant, j'aurais pu émettre un avis favorable ; si vous modifiez votre amendement, j'y serai favorable.
Grâce à la dissuasion, les intérêts vitaux de notre pays ne sont pas attaquables. Si un État veut attaquer la France, il sait qu'il s'exposera à des représailles et sera menacé. Notre dissuasion doit donc être crédible. Mais en assurant que nos intérêts vitaux, donc que notre territoire national, ne peuvent pas être attaqué, cette dissuasion q...
En sanctuarisant la sécurité de notre territoire national, on participe à la sécurité de l'Europe et des pays membres de l'OTAN. Il n'y a pas de changement de la doctrine française. L'avis est donc toujours défavorable.
Encore un exemple de co-construction, monsieur Ferrara, puisque c'est à la suite de nos discussions en commission que nous avons proposé la suppression de la dernière phrase de cet alinéa, donc de ne pas dresser un inventaire à la Prévert à propos des matériels de cohérence, ce qui laisse ouvert tous les champs du possible. L'avis de la commiss...
Je ne ferai pas de commentaire sur l'argumentation de notre collègue Lecoq, mais je reste sur mes positions : une composante aéroportée est nécessaire, de même que son renouvellement et sa modernisation. L'avis de la commission est défavorable.
Nous appliquons tous les traités de manière irréversible, et nous maintiendrons cette position. Si d'autres pays, même alliés, font d'autres choix, nous leur expliquerons que nous sommes en désaccord. Votre amendement tend à réécrire l'alinéa 81.
Je précise que l'alinéa 81 figure dans le chapitre consacré à la dissuasion, et indique que cette dernière s'appuie sur deux composantes. La rédaction initiale de l'alinéa 81 est très bonne, mais la vôtre supprime ces deux composantes. Je ne peux donc pas être d'accord avec vous, même si je respecte votre position. J'émets un avis défavorable.
Je vous remercie de me redonner la parole, monsieur le président, même si je n'entrerai surtout pas dans ce débat très intéressant. Je souhaite simplement à notre collègue Christophe Lejeune – que je ne suis pas autorisé à tutoyer – un bon anniversaire, puisque nous sommes le 22 mars !
Je note la correction que vous avez apportée, disposant quant à moi d'une version avec les mots : « font l'objet ». C'est déjà mieux mais je m'interroge. Je ne suis pas un grand spécialiste mais certains actes revêtent un caractère réglementaire et d'autres un caractère législatif. Or tout ce qui relève des programmes de commandes d'armement et...
Pour que la dissuasion marche, elle doit être crédible. Si elle ne l'est pas, elle ne fonctionnera pas. Si on veut qu'elle soit crédible, il faut la moderniser afin qu'elle soit en capacité de répondre aux menaces toujours plus importantes et aux nouvelles technologies déployées pour la mettre à l'épreuve. Nous sommes donc obligés de la moderni...