Les amendements de Jean-Jacques Bridey pour ce dossier
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Je n'ose répéter que nous n'avançons pas très vite et que nous n'en sommes qu'à l'article 2, puisque ce constat a suscité une certaine agitation tout à l'heure dans l'hémicycle… Je présenterai l'amendement en question, dont j'ai déjà parlé avec certains de vos collègues, après l'article 6 ter – il s'agit de l'amendement no 281, si je me souvien...
Ce n'est pas un bilan trimestriel, mais semestriel, que je vous proposerai. Deux fois par an, nous examinerons donc l'exécution de la programmation militaire, programme par programme. Nous avons introduit des seuils budgétaires, que je vous présenterai le moment venu. Je vous demande donc d'être patient, cher collègue. J'espère que nous pourron...
Cher collègue, nous pouvons certes débattre, mais nous aurons sans doute du mal à tomber d'accord, à moins que je ne parvienne à vous convaincre !
Depuis les attentats, nous avons développé la posture de protection terrestre. Outre nos forces de sécurité intérieure, 10 000 soldats de nos armées ont été mis à sa disposition, tant des militaires d'active que des réservistes. Mme la ministre évoquera certainement l'actualisation du dispositif effectuée à la fin de l'année dernière. Pour ma ...
Leur mobilisation ne fait donc peser aucun risque sur les libertés publiques. Soyons sérieux : il faut renforcer la posture de protection terrestre et le seul moyen d'y parvenir est d'utiliser les 10 000 hommes de l'opération Sentinelle. Avis défavorable, monsieur le député.
Il y a plusieurs djihad, c'est vrai, je le sais bien. Mais aujourd'hui, nos armées et notre société mènent bien un combat contre des groupes qui se réclament du djihad. Quand nous sommes engagés en Irak ou en Syrie contre Daech, au Mali contre d'autres organisations terroristes, tous ces groupes se réclament du djihad – un djihad qui coupe des ...
Je me réjouis de cette reformulation : nos échanges ont porté leurs fruits. Hier, certains se plaignaient du manque de co-construction ; en voici au contraire un bel exemple, au profit de nos territoires ultramarins. Avis favorable.
Je suis très ennuyé, monsieur le député. Je vous avais en effet indiqué ma préférence pour le terme « arsenalisation », plutôt que « militarisation », ce que vous avez intégré. En revanche, vous n'avez pas pris en considération mon autre observation, puisque vous n'écrivez pas que la France « participe à toutes les initiatives utiles », mais qu...
Nous en revenons aux contrats opérationnels de la Revue stratégique, lesquels font référence à trois théâtres simultanés. Vous n'avez pas cité la suite de l'alinéa 94 qui précise les motifs d'engagement : assumer les responsabilités de la France dans l'espace euro-méditerranéen ou en Afrique, respecter les accords de défense et de défense colle...
Je vous concède, monsieur Chassaigne, que l'expression « les plus capables » n'est sûrement pas la plus heureuse, mais elle est la seule qui existe. Elle vise, en matière d'interopérabilité, les armées qui disposent d'équipements et de matériels qu'on appelle discriminants – ce n'est pas le cas de toutes les armées, qu'elles soient occidentales...
Quant à l'expression « les plus capables », elle permet d'établir une distinction avec d'autres alliés. Ainsi, l'Allemagne n'est-elle peut-être pas un allié des plus capables car elle ne possède pas les équipements discriminants qui permettraient l'interopérabilité.
Revenons-en à notre base industrielle et technologique. Si nous voulons préserver l'autonomie industrielle française, nous devons être capables de garantir l'interopérabilité de nos équipements. Nous ne pourrons les rendre efficaces et éventuellement les exporter que s'ils ont démontré leur capacité à être utilisés en lien avec d'autres pays su...
Je ne reviens pas sur ce que j'ai dit précédemment. Mais je ne peux pas laisser dire que la mention de « [nos] alliés occidentaux » constituerait une discrimination à l'égard d'autres zones géographiques.
Non, il est question des alliés les plus capables. Nous citions le partenariat stratégique avec l'Inde il y a quelques instants. Dans quelques années, si l'Inde dispose de capacités discriminantes, c'est avec plaisir que nous ferons de l'interopérabilité.
Je ne sais pas si le programme SCORPION a du retard mais nous allons accélérer les livraisons.
Nous accélérons les livraisons par rapport au précédent Livre blanc ! On ne peut donc pas parler de retard ! La cible : une livraison à hauteur de 50 % à la fin de la LPM contre 30 % auparavant.
Il ne faut pas avoir peur de ce que vous appelez les surinvestissements. J'avais mal compris en commission mais j'ai bien relu votre amendement. SCORPION est déjà un atout pour améliorer l'efficacité de nos soldats, c'est un atout pour leur protection et c'est un atout pour leur opérationnalité. Ne faisons donc pas passer cet atout pour un risq...
Je comprends ce que vous voulez dire, monsieur le député. Néanmoins, la doctrine française compte la contre-insurrection parmi les missions des forces armées. Il s'agit donc juste d'un rappel, d'une précision : à côté du contre-terrorisme, il y a la contre-insurrection. Ce n'est pas une opération de police mais une mission des forces armées – d...
Avant de donner un avis défavorable à votre amendement, monsieur le président Chassaigne, je voulais vous apporter quelques précisions. L'OTAN n'est pas une chimère, ni une figure ésotérique. L'OTAN, ce sont vingt-neuf nations, vingt-neuf pays indépendants qui se sont alliés dans une alliance stratégique. C'est un élément clé de la sécurité eu...
Écoutez-moi, président Chassaigne, allons vers les 2 %, ce qui n'est un diktat ni des États-Unis, ni de M. Trump. La décision a d'ailleurs été prise avant M. Trump. Soyons donc raisonnables ! Dans cet hémicycle, une très large majorité de la représentation nationale me semble d'ailleurs favorable à ce que la France reste dans le commandement m...