Les amendements de Jean Lassalle pour ce dossier
20 interventions trouvées.
Je souhaite tout d'abord remercier le très actif mouvement des Jeunes médecins – que vous avez d'ailleurs entendu, monsieur le ministre, dans le cadre du Ségur de la santé – ainsi que l'intersyndicale Action praticiens hôpital, qui m'ont communiqué de nombreux éléments ayant alimenté mes diverses interventions. Nous en arrivons au terme de l'e...
Mais un jeune ministre comme vous pourrait néanmoins donner une orientation pour l'avenir. Pour l'heure, il n'y en a pas, mais si je la vois venir, monsieur le président, je le dirai.
Nous nous acheminons vers la fin de nos débats et allons cesser de faire du mal à la comtesse de Ségur, à qui l'on doit sans doute le nom de cette rue où l'on a négocié à propos de la santé… Je vous donne néanmoins acte, monsieur le ministre, d'une décision positive dont tous vos prédécesseurs avaient parlé sans jamais passer à l'acte : vous a...
Nous pouvons ainsi espérer disposer un jour de davantage de médecins. C'est très bien. Reste néanmoins la question de la formation de ces futurs médecins – et ce n'est pas moi, qui ai raté tous les concours, y compris celui de garde champêtre, qui y répondrai…
Quelle orientation entendons-nous donner à la médecine de demain et quelle conception de la santé en France voulons-nous inculquer à ces médecins, sachant qu'il s'agit là d'un domaine dans lequel nous avons longtemps été pionniers pour l'humanité ? Nous avons évité le pire hier soir en ne faisant pas disparaître les directeurs des centres hosp...
… vous allez, avec le président Macron, mettre à profit les quelques mois qui vous restent pour oeuvrer à un grand dessein pour la santé en France, à la hauteur de notre histoire.
Je précise d'abord – car il nous arrive, madame la présidente, d'avoir quelques incompatibilités d'humeur alors même que nous nous apprécions beaucoup – que si je ne pouvais pas m'exprimer jusqu'au bout, je ne resterai pas pour autant inactif durant les semaines et les mois à venir, car le débat qui nous occupe ce soir présente la même gravité ...
Je voudrais remercier Mme la rapporteure et M. le secrétaire d'État pour leur courage. Ce n'est pas parce que nous nous combattons que nous n'avons pas envie de réussir ensemble. Je m'étais permis, la semaine dernière, d'appeler solennellement, à deux reprises, l'attention de Gérald Darmanin sur les dangers de l'article 24 du projet de loi de s...
Merci infiniment, madame la présidente, de me laisser parler. Je veux dire à mes collègues qui regrettent de ne pas avoir de GHT dans leur département, …
… en particulier pour les petits départements, que je me demande s'il s'agit vraiment d'un inconvénient. Peut-être avez-vous eu beaucoup de chance d'échapper à ce cancer. On ne change pas la nature humaine : un directeur d'établissement support n'a qu'une idée en tête, c'est mettre le grappin sur tous les autres hôpitaux du territoire, surtout ...
Je vous remercie, madame la présidente, de m'écouter toujours avec la même patience. Dans votre département de l'Isère, monsieur le ministre, vous êtes assis sur un véritable baril de poudre, qui va vous exploser à la figure – je vous le dis franchement et en toute décontraction. Depuis qu'on s'est organisé autour de Grenoble, avez-vous affirm...
Monsieur le ministre, mettez à profit le temps qui vous est donné pour réécrire un véritable projet pour la santé dans notre pays, maintenant que l'article 7, qui était le principal de ce texte, a été rejeté et que nous ne savons plus très bien qui est pour et qui est contre le reste de la proposition de loi. Beaucoup de praticiens le disent :...
J'irai dans le même sens que ma collègue Jeanine Dubié, en élargissant un peu le propos. Je ne suis pas encore arrivé au bout de la lecture de cette proposition de loi, je l'avoue, mais j'espère qu'elle va changer un peu le cours des choses parce que c'est une nécessité absolue, sinon ce n'est plus la peine de parler de soins et d'hospitalisat...
Et dire qu'il y a quelques minutes encore, je m'interrogeais sur le possible rétablissement des conseils d'administration ! Je n'avais pas tout lu, mais je ne pensais pas, monsieur le ministre, que nous tomberions si bas. Je me souviens de l'époque où Mme Roselyne Bachelot, grande responsable politique avec laquelle j'ai toujours entretenu des...
avait dit toute l'horreur que lui inspirait cette mesure. Nous sommes donc allés la voir quand elle a été nommée ministre des affaires sociales et de la santé. Nous voulions savoir si elle était toujours du même avis. Eh bien non ! Désormais, la mesure était entérinée et tout était très bien comme ça…
Entre-temps, le directeur du centre hospitalier d'Oloron-Sainte-Marie était parti. Son poste est resté vacant un an et l'organisation de l'hôpital a commencé à se détricoter. Coup sur coup, deux directeurs ont ensuite été nommés et placés sous l'autorité du centre hospitalier territorial de Pau. Nous avons perdu les anesthésistes et les obstétr...
… et on nous a expliqué qu'on ne pouvait plus pratiquer d'accouchements. Toutes les opérations qui étaient possibles à l'hôpital d'Oloron-Sainte-Marie sont peu à peu devenues impossibles. Aujourd'hui, il faut attendre un an pour voir un ophtalmologiste. Monsieur le ministre, faites remonter cela au Président de la République ! Ce n'est pas pos...
J'en termine là, monsieur le président, pour ne pas vous énerver. Je reviendrai sur le sujet tout à l'heure.
Monsieur le ministre, je vous signale, mais je sais que vous n'y êtes pour rien, que le centre hospitalier d'Oloron-Sainte-Marie, qui dépend du centre territorial de Pau, n'a toujours pas reçu d'internes alors que quatorze ou quinze ont été affectés au centre de Pau et cinq à l'hôpital d'Orthez tout proche. Pourtant, il y a quelques années, le ...
J'espère que ces dispositions seront de nature à toucher les sages-femmes, parce que pour l'instant, on ne peut pas dire qu'elles se sentent le moins du monde prises en compte. Pourtant, dans les territoires où les services de maternité ont dû fermer de gré ou de force – il est même arrivé qu'on ferme leurs portes avec des chaînes pour que les...