Les amendements de Jean-Louis Bricout pour ce dossier

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Si cette esquisse de mea culpa est bienvenue, elle nous renvoie aux précédents débats et à l'attitude inacceptable, voire méprisante de certains élus de la majorité. Dès lors, comment ne pas comprendre ce besoin de démocratie participative quand la représentation nationale est ainsi bafouée.

Mesdames et messieurs les députés du groupe La République en marche, vous devriez vous excuser d'avoir quasiment supprimé ces emplois aidés, vous excuser du mépris porté à l'endroit de ces braves gens en parcours d'insertion que vous avez renvoyés à la case RSA.

Vous devriez vous excuser du mépris et de votre suffisance à l'endroit des maires que vous avez accusés de profiter d'une main-d'oeuvre bon marché.,

vous excuser d'avoir privé nos associations locales de ressources indispensables à la cohésion sociale et au vivre ensemble, vous excuser d'avoir privé nos aînés dans les EHPAD de toute l'attention qui leur revient.

Vous devriez vous excuser d'avoir vidé nos écoles d'une présence d'adultes attentionnés pour nos enfants. Certes, le dispositif des « emplois aidés » a ses faiblesses. Peut-être n'est-il pas assez ciblé, pas assez formateur. Certainement, il doit être possible de l'améliorer, mais nos collectivités, nos EHPAD, nos associations souffrent de vos...

Je n'ai jamais dit qu'ils avaient été supprimés mais que leur nombre avait baissé de manière drastique !

Ma question s'adresse à Mme la ministre de la cohésion des territoires et concerne les graves difficultés que rencontrent nos petites villes et leurs petits commerces. Certes, lorsque nous étions au Gouvernement, nos actions n'étaient pas parfaites, mais tout ce qui était bien, vous l'avez balancé : fin des contrats centre-bourg, expiration de...

Monsieur le Premier ministre, vous avez fait le choix politique et budgétaire de faire des cadeaux aux plus riches : ISF, flat tax… Ces pertes de recettes vous obligent à prendre des mesures d'économie drastiques : coupes dans les contrats aidés et les aides personnalisées au logement – APL. Vous devez également chercher de nouvelles recettes f...

Que dire de ce couple de retraités que j'ai rencontré ? Rendez-vous compte, ils mettent de côté leurs pièces de 2 euros et, quand ils en ont cinquante, ils partent chercher leur fioul en Belgique. J'ai presque honte pour vous de rapporter ces témoignages qui traduisent la terrible réalité de votre politique.

Je vous le dis d'emblée : ne me répondez pas que c'est la faute des gouvernements d'hier et d'avant-hier. D'abord, vous n'avez pas été élus pour critiquer vos prédécesseurs. Ensuite, nous avons assez d'humilité pour accepter une part de responsabilité. Ne me sortez pas non plus votre couplet désormais classique sur l'augmentation de l'allocatio...

Nous vous avions pourtant proposé le doublement du chèque énergie en intégrant la dépense pour le fioul.

Monsieur le Premier ministre, quand agirez-vous en faveur du pouvoir d'achat, pour que notre Président devienne enfin celui de tous les Français ?

Monsieur le Premier ministre, ma question concerne l'avenir de notre jeunesse. Il y a quelques semaines, les missions locales ont reçu une notification relative à l'enveloppe financière destinée au parcours d'accompagnement contractualisé vers l'emploi et l'autonomie – le PACEA. Elle serait, pour l'année 2018, en baisse de 60 %.

Créée par la loi travail, elle rénove le droit à l'accompagnement des jeunes. Le PACEA constitue un socle unique d'accompagnement pour faire face à un risque accru d'exclusion professionnelle. Dans l'Aisne, 4 829 jeunes sont concernés, dont 742 pour la seule mission locale de Thiérache, dans ma circonscription. Cette réduction drastique de l'en...

Y aurait-il deux catégories de jeunes, dans ce pays – d'un côté, ceux à qui vous déclariez, le 17 mars dernier : « nous avons besoin de vous », ou encore : « nous travaillons pour votre génération » et, de l'autre, les plus vulnérables, que vous laissez sur le bord de la route ? Nous ne pouvons l'imaginer. Monsieur le Premier ministre, pouvez-...

Ma question s'adresse à M. le ministre de l'éducation nationale. Elle concerne les menaces de fermetures de classes qui se multiplient sur nos territoires : dans la Sarthe, dans l'Indre, en Meurthe-et-Moselle, dans les Pyrénées-Atlantiques, en Saône-et-Loire, en Ardèche…

Partout, en particulier dans la ruralité, élus, enseignants, parents se mobilisent. La rentrée 2018 risque d'être agitée. Nous commencions pourtant à nous habituer à des rentrées plus sereines. Le dédoublement des cours préparatoires en zone prioritaire constitue une belle ambition, mais à condition d'y mettre les moyens. Il n'est pas raisonna...

Il n'est pas raisonnable de liquider le dispositif « Plus de maîtres que de classes », sans laisser le temps nécessaire à son évaluation. Il n'est pas non plus raisonnable de puiser dans les effectifs de remplacement. Les territoires en périphérie des zones prioritaires se trouvent impactés, alors qu'ils rencontrent des difficultés quelquefois...

Dans nos territoires ruraux, où les écoles sont constituées en groupement, les conséquences d'une fermeture sont particulièrement dramatiques, puisque ce n'est pas une classe qui est en jeu, mais une école qui est sacrifiée. C'est donc l'équilibre économique d'un groupement qui est remis en cause : des enfants qu'on éloigne de l'école, des inv...

Monsieur le président, mesdames et messieurs les ministres, mes chers collègues, ma question, qui s'adresse à M. le ministre de la transition écologique et solidaire, …