Les amendements de Jean-Luc Mélenchon pour ce dossier

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Je ne vois pas que la séance se soit améliorée après notre départ, et je vous épargnerai les cruautés que cela me suggère. Je souhaite que la journée d'aujourd'hui se déroule dans le respect de la parole de chacun. Je répète ce que j'ai dit au début de nos débats : ce n'est pas notre choix que d'avoir placé à ce stade de la discussion la totali...

La modernité, puisque c'est elle que vous évoquez, c'est que les populations sont de plus en plus mélangées, allant et venant.

Si vous êtes en région parisienne, vous découvrirez, dans toutes les banlieues, des milliers, des millions d'immigrés corses, maliens, bretons, auvergnats, qui se trouvent là parce que c'est la vie : ils ne l'ont pas choisi.

C'est pourquoi le représentant du peuple est le représentant de tout le peuple, et la République est dite une et indivisible, non pas au sens seulement de ses frontières, mais de l'institution que représente la communauté légale. Au fond, si vous parlez de parachutage, c'est par nostalgie du droit du sang.

Exactement ! Quant à nous, nous sommes les républicains, au sens le plus fondamental du terme. Je vous le dis bien droit dans les yeux : quoi qu'il arrive, quand que ce soit, je resterai dans ma patrie partout chez moi, où que j'aille. Et dès lors que le peuple souverain m'aura fait l'honneur de me choisir, je me dirai content, sans avoir beso...

Notre programme, « L'Avenir en commun », prévoyait la suppression de cette réserve parlementaire et je voudrais en quelques mots relativiser certains propos. Je ne supporte pas plus que vous une certaine ambiance antiparlementaire que j'ai dénoncée au début de nos débats mais l'excès inverse selon lequel supprimer la réserve parlementaire serai...

Vous relayez des calomnies ! C'est une mise en cause personnelle ! Cela vous plaît de salir les gens ? Vous aimez ça ? Vous parlez avec un fouet dans la bouche !

C'est la troisième fois que vous nous mettez en cause personnellement, vous, les prétendus gentils. Vous êtes les seuls à faire ça, avec de petits voyous comme celui-ci !

Non, nos débats ne se déroulent pas calmement quand on est mis en cause de cette manière !

Peut-être n'avez-vous pas tort, madame la garde des sceaux. Il s'agit de respecter des engagements, par exemple un programme. Peut-être est-il un peu tard pour évoquer cette proposition, mais tant pis ! Il faut bien en comprendre l'inspiration : le référendum révocatoire s'articule, dans notre pensée, avec le processus constituant, que nous es...

… il faut bien qu'il y ait un jour d'après – et une capacité d'initiative populaire permanente. Telle est la signification, dans notre esprit, du référendum révocatoire. Il n'a donc pas le côté quasi notarial qu'aurait un mandat impératif. Il suppose un acteur politique qui s'empare pleinement de la situation politique et porte des appréciation...

Encore que, dans plusieurs cas, cela y a beaucoup ressemblé, car cela a abouti à la transformation de majorités parlementaires sans que l'on ait eu à souffrir de quelque violence que ce soit. Nous pensons donc que cette proposition doit vous interpeller, surtout si l'idée est de rétablir une confiance. Mais la confiance n'est pas une fin en so...

mais l'ordre des amendements et l'heure ne peuvent être invoqués. Pour ce qui nous concerne, nous avions placé nos amendements à certains endroits du texte. Notre tactique, dans cette discussion, consistait à déporter le centre du débat de l'endroit où il se trouvait – à savoir la carabistouille sur la vie parlementaire – , à ce qui nous paraît...

Vous avez perdu dix-sept voix, mes chers collègues. Nous sommes entrés ici bien déterminés à suivre la ligne de notre programme et à supprimer la réserver parlementaire, pour les raisons que j'ai évoquées tout à l'heure, mais nous sommes maintenant pris entre deux solutions qui ne nous conviennent pas. Il y a d'un côté ceux qui nous disent que...

Pardon, mais il va falloir améliorer cela ! Mes collègues communistes ont raison. Nous ne sommes pas plus bêtes que vous et nous avons essayé de comprendre votre proposition. Ce qu'on a compris, c'est que la somme va quand même être quelque part, mais on ne sait pas où, qu'elle va être utilisée et qu'il y aura d'ailleurs un rapport, parce que s...

C'est vrai ! On nous demande donc de choisir entre ces deux options. Que faire ? Nous sommes favorables à la suppression de la réserve parlementaire – nous nous en sommes expliqués – mais ce n'est pas pour cela que nous donnons raison à nos collègues de La République en marche. C'est pourquoi nous faisons le choix d'une abstention sidérée.

Peut-être qu'en lisant demain les commentaires sur ce débat nous arriverons à comprendre quelque chose à ce que vous êtes en train de faire. Mais prenez garde : ce n'est pas une bonne idée de ne pas être clair, parce que les gens déduisent toujours le pire. Ils auraient tort de le faire, bien sûr !

Notre appréciation est que la majorité qui a imaginé ce texte a mangé son pain blanc. Vous aviez deux signaux à envoyer. Le premier signal était un signal de type économique, que vous avez envoyé à certains milieux : cela a été l'abrogation du code du travail, incontestablement un signal libéral. Vous voici rendus à nationaliser STX : c'est le...

Mais oui ! Vous n'y êtes pour rien mais c'est ainsi : les gens se disent que ça continue, que c'est toujours l'argent qui a le dernier mot et que ceux-là même qui demandent des efforts sont ceux qui semblent le moins s'y astreindre eux-mêmes. Par conséquent, la crise politique n'est pas terminée. La vague « dégagiste » va continuer à travaille...

Je suis certain que ce n'est pas ce que vous vouliez, mais c'est le résultat auquel on est arrivé. C'est pourquoi je vous félicite : vous avez bien travaillé pour l'aboutissement de mon projet.