Les amendements de Jean-Luc Mélenchon pour ce dossier
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Nous voterons cet amendement car il est opportun et bien placé dans le texte, où sont évoquées une série d'autres menaces. J'en profite pour souligner combien il est pertinent d'avoir mentionné l'usage des armes chimiques. Je ne sais pas si, aujourd'hui, leur emploi s'est banalisé mais, vous le savez, la question de savoir qui est susceptible d...
L'hypothèse d'un risque biologique est mentionnée un peu plus loin dans le texte. La vérité est que plusieurs pays continuent à s'armer dans ce domaine, ce qui représente un danger terrifiant. Vous avez raison d'évoquer le nucléaire tactique car, pour nous autres Français, il n'a pas à exister dès lors qu'il ne saurait être mené de bataille nuc...
Rappel au règlement, sur le fondement du même article que les orateurs précédents. O tempora ! O mores ! Où en sommes-nous ? Chacun aura bien compris que rien dans nos propos ne vise la personne même de Mme Belloubet, pour qui nous avons le plus profond respect. Mais elle est la garde des sceaux, et comment la garde des sceaux peut-elle s'expr...
L'orateur précédent sera totalement satisfait : nous ne réclamons rien de ce qu'il combat. Le sujet est donc clos. Nous ne demandons ni le désarmement immédiat et unilatéral ni rien qui aille dans ce sens. Cet amendement, comme d'autres que nous examinerons, a pour objet non pas de critiquer notre pays – il ne mérite aucune critique en la mati...
Avec votre permission, madame la présidente, je propose un sous-amendement à l'amendement de M. Lachaud, lequel n'a pas été rédigé en vue de dénier à la puissance française le droit de se faire respecter. Notre objectif – je ne cesse de le rappeler depuis le début de notre discussion – est de rappeler un cadre doctrinal, dont je ne crois pas qu...
… puisque vous aviez indiqué que la mention des résolutions de l'ONU ne posait pas de difficulté si elle ne se substituait pas aux mots précédents. Je vous ai proposé d'ajouter un mot de liaison et vous m'avez répondu que vous étiez d'accord avec mon mot de liaison à condition que je supprime une partie de ma proposition.
Ce n'est pas possible ! La référence aux résolutions de l'ONU était l'objet de l'amendement. Par ailleurs, même si j'ai désapprouvé certaines interventions de la France, je ne laisserai pas dire que nos armées sont intervenues au Mali ou en Centrafrique sans un mandat de l'ONU. Ce n'est pas vrai ! Dans les deux cas, notre intervention s'inscri...
Mes chers collègues, vous avez donné vos arguments : à mon tour d'exprimer les miens ! Je ne laisserai pas dire que la France intervient militairement quand cela lui chante, comme elle veut et où elle veut. Ce n'est pas vrai !
Il faut d'abord nous entendre sur les mots : personne ici n'a proposé de baisser la garde. Cependant, si nous proposons, comme nous l'avons fait au début du débat, la constitution d'une cyberarmée, vous êtes en droit de nous demander avec quoi nous la paierions. L'une de nos premières réponses est donc de nous demander quelle est l'utilité des ...
Sans vouloir reprendre dans tous ses aspects le débat que nous avons déjà eu hier, je reviens sur l'idée qu'il s'agit d'articuler les capacités françaises avec la capacité de coopération européenne autonome. Cette autonomie n'existe pas, ne peut pas exister, n'existera jamais, comme vient de le dire excellemment notre collègue à l'instant. La ...
Je tiens à appuyer les propos de M. Lecoq, pour que notre position soit bien comprise. L'intention est toujours la même : le débat parlementaire doit être entendu à l'extérieur, et chacun d'entre nous fait l'effort nécessaire pour qu'il le soit. Dans notre famille politique, au sens large, nous sommes très préoccupés par la fin des discussions ...
Qu'on s'entende bien, monsieur le rapporteur, madame la ministre : personne, sur les bancs de La France insoumise, n'affirme que les patrouilles de l'opération Sentinelle constituent une menace pour la démocratie ni qu'on a jamais vu, où que ce soit dans ce pays, nos militaires nous assaillir. Ce n'est pas le sujet. L'interrogation est princip...
S'agissant de la protection qu'assurent les patrouilles Sentinelle, je comprends que l'on puisse penser que c'est une bonne chose et qu'il faut continuer, mais entendez pour votre part que certains pensent que ce n'est pas une bonne chose et qu'elles sont épuisantes pour les forces armées et hors de leurs missions.
En réalité, aucun de ceux qui y participent ne mène autre chose que des actes d'autodéfense, car le principal résultat de cette politique, comme vous le savez, c'est qu'ils ont été pris pour cible.
Je félicite l'auteur de cet amendement, que nous allons voter. S'il a aussi l'assentiment du rapporteur et du Gouvernement, tant mieux ! Chacun pourra continuer de réfléchir à ce sujet, puisque notre assemblée vient de créer un groupe d'études, dont j'assure la co-présidence avec Mme de Sarnez, sur ces questions fondamentales de l'Arctique, de ...
Nous venons d'entendre Mme la ministre et nous voyons à quel type d'événements elle fait allusion. En revanche, on ne répond pas sur ces deux points. Un : peut-on gagner une guerre contre-insurrectionnelle ? La réponse est non. Deux : le risque est toujours immense. Voilà qui mériterait mieux qu'un petit débat sur un mot que nous proposons quan...
Les armées nous écoutent et nous entendent. Et, puisque débat il y a sur le projet de loi de programmation militaire, il est normal qu'elles sachent qu'il y a, dans cet hémicycle, des points de vue qui s'affrontent : c'est la vie normale de la démocratie. Puisque le titre Ierporte sur les dispositions relatives aux objectifs de la politique de...
Je dis très solennellement que nous désapprouvons la présence et que nous réclamons le retrait des 300 soldats et chars français stationnés à la frontière avec la Russie. Nous n'avons aucune raison de nous trouver là.
La Russie n'est pas un adversaire, c'est un partenaire. Dans l'ordre géopolitique mondial et européen, l'intérêt de la France est d'en faire un partenaire.
Vous aurez compris que, d'une intervention à l'autre, je dessine un projet. Madame la ministre, vous nous avez dit que si vous évaluiez à 2 % du PIB les besoins de défense du pays, ce n'était pas parce que cela avait été décidé par l'OTAN, mais parce que cela correspondait à votre analyse. Tant mieux ! Cependant, il est de mon devoir de vous ...