Les amendements de Jean-Luc Mélenchon pour ce dossier

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Elle nous paraît en effet fondée. Au passage, vous voudrez bien noter que nous ne soucions pas de l'étiquette de ceux qui soumettent de bonnes propositions ; nous nous contentons d'apprécier les idées et, lorsqu'elles nous paraissent pertinentes, nous les soutenons, quel que soit leur auteur.

Notre collègue François Cornut-Gentille doit cependant savoir que si l'on nous avait vraiment demandé notre avis sur le fond, nous aurions préféré renvoyer le texte devant le peuple plutôt que devant la commission.

Oui, nous croyons que le pouvoir constituant est d'une nature spéciale, d'une nature différente des autres textes législatifs. Nous avons écouté avec attention M. le rapporteur général, qui s'interrogeait sur les raisons de renvoyer le texte en commission. Je suis bien étonné qu'il n'en ait pas trouvé. Il y en a une, immense, considérable – j...

Le Président de la République a dit qu'il allait déposer un amendement « non seulement pour [… ] écouter, mais pour pouvoir [… ] répondre ».

Ma chère collègue, ne faites pas ce geste, c'est une condamnation à mort ! Nous n'en sommes pas là, tout de même, nous ne faisons que débattre. Réfléchissons-y un instant. C'est énorme : le Président de la République propose, après avoir entendu les parlementaires, de leur répondre.

J'ai été beaucoup interrompu, monsieur le président, mais j'achèverai rapidement pour vous être agréable. Cette disposition modifie totalement la relation du Président de la République et du Congrès du Parlement : ce n'est plus la même institution.

Et vous osez nous demander pour quelle raison il faut retourner en commission ? Une énormité pareille ne vous suffit-elle donc pas ? Que notre collègue Richard Ferrand se ressaisisse, et que, comprenant enfin la gravité de la situation, il vote la motion de renvoi en commission : c'est la seule chose décente à faire en ce moment.