Les amendements de Jean-Luc Mélenchon pour ce dossier
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C'est l'un des sujets qui nous oppose, monsieur le rapporteur général, dans l'idée que nous nous faisons du redéploiement de l'économie.
Si je dis redéploiement, c'est parce qu'il ne faut pas imaginer que les choses vont continuer comme elles sont : l'indispensable mutation de notre instrument de production, de notre utilisation des matières premières, de la formation des travailleurs, en vue de la transition écologique, va nécessiter un recours à des masses financières considér...
Il est possible que nous partagions cette analyse. Monsieur le rapporteur général, vous savez de quoi vous parlez. Quand vous dites que l'on a jamais distribué autant de crédits, vous avez raison : l'endettement des entreprises françaises, c'est plus de 4 000 milliards d'euros, c'est-à-dire 175 % du PIB. C'est gigantesque ! On a atteint le pla...
Il faut bien aller chercher l'information où elle est… Il y a des journaux sérieux, dans notre pays !
Nous sommes bien obligés d'autre part de constater que les États ont atteint le maximum de leur capacité de financement, si l'on veut rester au niveau de dette publique actuel, avec toutes les sanctions que nous risquons, notamment celles des agences de notation. Si nous continuons de respecter les règles du 3 %, et cetera, et cetera, nous ne p...
La première source de financement, ce devrait être la Banque centrale européenne, qui prêterait à la banque publique d'investissement, Bpifrance, et aux autres organes de nature semblable. Pour trouver une deuxième source de financement, vous pourriez agir de façon beaucoup plus incitative que ce que vous faites.
Je vais vous donner une idée : aujourd'hui, pour deux euros placés dans les assurances vie, il y en a un en France et un à l'étranger. C'est un fait statistique incontestable. Si vous décidiez de réserver l'avantage fiscal à l'euro placé en France, vous n'empêcheriez pas l'euro d'être placé là où le contrat d'assurance pense qu'il est utile de ...
Et vous accéderiez ainsi à une source nouvelle de financement qui est très loin d'être négligeable : 1 500 milliards d'euros sont aujourd'hui placés dans les assurances vie, donc 750 milliards qui sortent de notre pays. Je sais bien qu'une partie de cette somme est utilisée à bon escient ! Le problème n'est pas là. Mais 750 milliards, c'est bi...
Il est six heures moins le quart du matin. La première chose à dire, à cette heure, est une protestation contre une telle situation. Ceux qui l'apprendront – car nous le ferons savoir – comprendront quelle folie il y a – même en nouvelle lecture – à débattre à cinq heures du matin des discriminations à l'embauche, à trois heures du tarif de l'...
À présent, nous avons des séances de nuit, des sessions extraordinaires et nous nous réunissons toute l'année !
Il n'y a pas pire façon de démontrer que le Parlement ne se prend pas lui-même au sérieux. Personne ne peut croire que l'on puisse discuter sérieusement – quelle que soit la bonne volonté que chacun d'entre nous y a mis – de tels sujets dans de telles conditions – sauf ceux qui, parmi nous, sont des êtres humains d'une qualité particulière, sup...
Et sur quel sujet – l'avenir de l'entreprise et son adaptation au XXIe siècle ! Enfin ! Pas un mot sur la condition des salariés. Pas un mot sur leur participation à la décision. Des dispositions en faveur de la financiarisation qui modifieront assez lourdement – sur ce point, je donne tout à fait raison à M. le ministre de l'économie et des fi...
Pour financer, a répondu M. le ministre, un fonds d'innovation qui rapportera moins que ce que rapportent les aéroports. À cette heure, nous n'avons toujours pas compris – pardon si nous ne sommes pas assez intelligents pour cela – pourquoi cette privatisation a lieu. Elle résulte soit d'un a priori idéologique, qui voudrait que tout marche mi...
Nous sommes un groupe de dix-sept députés. Nous sommes d'astreinte tous les trois jours. Ce que nous venons de vivre, nous allons le payer dans les jours à venir. J'aimerais vous rappeler que nous sommes seulement des êtres humains.
Une telle façon de travailler n'est pas acceptable. Je demande vraiment que le bureau de cette assemblée se saisisse une bonne fois des problèmes de cette nature. Il est six heures moins dix du matin. J'ai honte pour nous tous de ce que nous sommes en train de faire. J'ai honte, surtout, car la conclusion de tout cela est d'avoir fait adopter ...
La discussion de ce projet de loi s'est révélée extrêmement intéressante. Nous avons présenté, en première lecture, quarante-neuf propositions ; compte tenu des conditions dans lesquelles se déroule la nouvelle lecture, nous avons fait le choix d'être concis en commission et de ne déposer en séance que les amendements essentiels, qui permettron...
Nos propositions n'ont pas été nombreuses à être retenues. Nous ne vous en voulons pas. Il est normal que vous n'acceptiez pas ce qui procède d'une tout autre logique politique et économique que la vôtre.
Cependant, il est important que soient représentés et entendus les arguments de ceux qui sont porteurs d'une autre vision de l'économie. Aujourd'hui, il y a une plus grande tolérance à écouter cette différence qu'il y a encore quelques années. Après l'effondrement de l'Union soviétique, et, par conséquent, pensait-on, de tout ce qui s'y rattac...
Mais allons un peu plus encore sur le fond. Après 1981, il y a eu une vague considérable de nationalisations, préparées et justifiées idéologiquement par celle que nous avions connue auparavant, bien moindre, à la Libération. À cette époque, il est vrai, se mélangeaient les actes du Conseil national de la Résistance, qui affirmaient que les mon...
On n'a pas réquisitionné tous ceux qui avaient collaboré, car il aurait fallu tout réquisitionner ou à peu près. Les décisions de cette époque étaient encore extrêmement mêlées. En 1981, l'intention politique et idéologique était complète. Il y a eu de longs débats sur le sujet, qui reflètent l'état du pays à ce moment. Si vous en avez le temp...