Les amendements de Jean-Luc Mélenchon pour ce dossier

81 interventions trouvées.

Je vois le scepticisme frapper ceux qui continuent à suivre le débat. Eh bien oui, nous affirmons une philosophie. Au-delà de 33 millions d'euros, nous disons que c'est trop ! Nous ne sommes pas d'accord avec l'accumulation, dont certains peuvent considérer que c'est une bonne chose pour telle ou telle raison. Mais ce n'est pas notre avis. D'a...

Ce n'est pas convaincant, votre argument, monsieur le rapporteur général ! Cet amendement présenté par nos collègues communistes est plein de bon sens. L'abattement intervient à un niveau qui ne concerne quasiment personne, si ce n'est ceux qui ont le plus. Je n'ajouterai rien de plus à l'argumentation qui vient d'être faite, puisque je la part...

Sur cette somme, pour un euro placé en France, un euro part à l'étranger. Notre proposition, qui sera examinée un peu plus loin, est de retirer, pour cet euro qui part à l'étranger, l'avantage fiscal qui lui est attaché, de sorte que la masse du capital qui se trouve là soit investie de manière productive en France. Y a-t-il une objection à cet...

Je m'associe à ceux qui, sur tous les bancs, sont scandalisés par cette situation. Le compte rendu des débats atteste que M. Carrez avait mis en garde la majorité de l'époque contre cette disposition. Peut-être celle-ci avait-elle décidé qu'elle n'avait rien à faire d'une mise en garde provenant d'un député de l'opposition ! Mais les gens dont ...

Nous ne pouvons qu'être d'accord avec vous, monsieur Carrez. Monsieur le ministre, je partage votre vision républicaine de la responsabilité politique. C'est évidemment à l'élu ou au ministre d'assumer pleinement les décisions politiques qui sont prises. À condition, toutefois, de savoir. Or vous ne nous dites rien sur ce point, monsieur le min...

Monsieur le ministre, je vous remercie pour la clarté de votre réponse. Nous ne pouvons vous dire qu'une chose : bonne chance dans votre négociation, pour notre pays ! Pour nous tous ici, il s'agit de bien mesurer, après l'ampleur du scandale, l'impact de la suppression de cette contribution. Le budget de l'État pour 2018 est le premier du qui...

La dépense fiscale et un concept très fécond, qui me conduit à dire que, de notre point de vue, l'État a été volontairement appauvri au cours des vingt dernières années. Nous y voyons la marque d'une stratégie de recul de l'intervention de l'État. L'amendement de notre collègue me donne l'occasion de signaler un absent de ces dépenses fiscales...

Car qu'est-ce, je vous prie, que l'autoentreprise, sinon le travail à la tâche ? C'est ce que faisait le docker du XIXe siècle quand il prenait la file pour essayer d'avoir du travail. Le premier qui a réagi contre l'excès du recours au travail à la tâche est le roi François 1er. Ce n'est donc pas, comme vous le prétendez une guerre de religion...

Mais c'est de cela dont nous parlons, mesdames et messieurs ! Vous êtes en train de relever le plafond de cotisation du travailleur à la tâche, c'est tout ! Et progressivement vous le relèverez jusqu'au point où il ne paiera rien, instaurant ainsi une concurrence totalement déloyale.

Monsieur Le Fur, comprenons nous bien : quand bien même vous auriez raison, encore faudrait-il qu'il y ait des personnes qui veuillent s'installer et qu'il y en ait en quantité suffisante. Votre incitation ne servira strictement à rien, …

… car le problème est en réalité celui du petit nombre de médecins et de leur concentration sur ce qui est devenu le marché de la médecine. Pour notre part, nous proposons le remède suivant : augmenter considérablement le nombre de médecins.

On nous objecte que cela prendra dix ans, mais c'est, du moins, dans cette direction qu'il faut avancer. J'ajoute que je suis exaspéré par le critère de classe qui empêche un nombre considérable de jeunes gens de mener des études de médecine.

Primo, cela coûte fort cher. Secundo, si vous n'avez pas suivi de classe prépa à 6 000 ou 7 000 euros pendant votre première année – ces classes prépas sont apparues à cause du numerus clausus –, ce n'est même pas la peine de vous présenter à l'examen. En effet, on regarde votre parcours et on vous demande d'où vous sortez, à plus forte raison ...

Les circonstances me conduisent à revenir sur votre raisonnement, chers collègues. D'abord, nous aurons appris que vous comprenez – je m'adresse au groupe LR – que la stabilité et la sécurité sont importantes dans l'organisation de sa vie. C'est une très bonne nouvelle car c'est ce que nous défendons du matin au soir s'agissant du travail. Ve...

Non, car les produits qui permettraient cette stabilité n'existent pas, et les produits financiers proposés, produits directs ou dérivés, sont de plus en plus fluides, vous l'avez dit. Si vous allouez la ressource de cette manière, vous la versez dans un puits sans fond puisque la circulation du capital n'y est limitée par rien du tout. Vous s...

Je finis d'un mot. Puisque vous exonérez tous les plans d'épargne populaire, c'est que vous avez compris que votre mesure vise non pas l'argent économisé à la sueur de son front dans le travail mais celui qui vient du capital. C'est bien pourquoi, d'ailleurs, vous le sortez de l'ISF.

Durant le temps où je me suis trouvé absent pour répondre à la situation qui m'échoit – j'ai appris que l'on a voulu attenter à ma vie – , il semble que le ministre ait insinué que l'on pouvait comparer les revenus de ses ministres aux miens. Bien, monsieur, je suis disponible ! De toute ma vie, je n'ai jamais vécu d'autre chose que de mes pay...

Je ne dois rien à personne et je ne vous laisserai pas dire que quoi que ce soit en moi puisse être suspect. J'ai entendu dire aussi que ma fortune paraîtrait considérable : c'est sans doute que j'en ai fait un aveu plus complet que d'autres, qui sont des milliardaires – et je ne parle pas de vous, monsieur le ministre ! Je possède un appartem...