Les amendements de Jean-Paul Dufrègne pour ce dossier

9 interventions trouvées.

Avec un budget initial incomplet, et à l'issue d'une discussion inédite, le Parlement a navigué à vue, suspendu aux amendements gouvernementaux.

Les députés du groupe de la Gauche démocrate et républicaine s'opposeront à ce dernier budget du quinquennat, qui confirme la politique économique à l'œuvre depuis cinq ans : une politique en faveur des riches et des grandes entreprises. Quoi que vous en disiez, cette politique a appauvri nombre de nos concitoyens, en dégradant leur pouvoir d'a...

Après un bref interlude durant lequel vous avez levé les dogmes budgétaires que vous aviez vous-mêmes fixés, ce budget prend des airs de retour aux sources visant à préparer la suite. Le cantonnement de la dette liée à la covid-19, décidé dans une visée idéologique, est le plus grand non-sens économique de l'histoire : en refusant d'affecter de...

Ce dernier budget, loin des apparences que vous souhaitez lui donner, constitue la dernière pierre à votre ouvrage. Un dernier mot : comme l'a souligné tout à l'heure notre collègue Christine Pires Beaune, d'après un rapport de l'Institut des politiques publiques (IPP), « dans le contexte du mécanisme de coefficient correcteur, appliqué dans l...

Nous sommes réunis pour la dernière fois au cours de cette législature, afin de statuer sur la première partie du projet de loi de finances (PLF) pour 2022. Ce dernier budget s'inscrit pleinement dans la droite ligne des cinq années de politique libérale que nous subissons : vous confirmez donc que vous êtes bien la majorité des riches. À l'iss...

L'ouverture du quinquennat ne laissait guère présager autre chose : la suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et l'instauration du plafonnement de la fiscalité des revenus du capital devaient instituer une politique de ruissellement, où les impôts rendus aux plus riches permettraient d'accroître les investissements. Quatre an...

Faut-il rappeler qu'elle n'est payée que par 41 000 foyers, c'est-à-dire 0,1 % des Français ? Il n'était proposé de l'augmenter que de trois petits points.

Oui, une politique pour les zézés. Où est la solidarité des plus aisés dans ce moment si particulier de notre histoire ? Cette politique est d'autant plus délétère qu'elle prive l'État de ressources pourtant essentielles au profit de la dette, qu'on brandira pour justifier des politiques de rigueur à venir. Or on sait très bien, à la fin, comme...

Vous en avez pourtant tous les attributs et vous ne cessez d'agir en ce sens. Ce budget était la dernière occasion de gommer en partie cette marque qui vous colle à la peau. Vous n'en avez rien fait, confirmant que la hausse des inégalités n'était pas un sujet pour vous. En fait, vous avez deux lignes budgétaires : celle pour les riches, à guic...