Les amendements de Jean-Philippe Nilor pour ce dossier
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De nombreux soignants manquent aujourd'hui cruellement dans les établissements de santé, en raison de l'application de l'obligation vaccinale. Cette situation affecte tous les hôpitaux, dans l'Hexagone comme dans les territoires d'outre-mer. Les mesures liberticides du Gouvernement se heurtent à des réalités de terrain qui exigent leur remise e...
Je vous remercie très sincèrement d'avoir daigné me répondre – à la différence du ministre de la santé – mais vous péchez de la même manière en considérant, avec une espèce d'obstination dogmatique, que les décès survenus aux Antilles sont dus au faible taux de vaccination. Je vous le dis et je vous le répète : ces morts sont dues à l'absence d...
L'écart significatif entre le taux de couverture vaccinale de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Guyane, de La Réunion et de Mayotte d'un côté, et celui de la France hexagonale de l'autre, crée une inégalité majeure. En l'état, votre passe vaccinal n'est pas adapté : il discriminera une majorité de la population, qui sera empêchée d'accéder...
Dans nos territoires, déjà sinistrés à maints égards, ce passe sera un arrêt de mort sociale, de mort sanitaire, de mort économique, de mort culturelle, sportive, éducative. C'est pourquoi le présent amendement vise à conditionner l'applicabilité de ce passe vaccinal à l'atteinte d'un taux de couverture vaccinale équivalent à celui de la Franc...
Si je vous comprends bien, monsieur le rapporteur, on ne peut pas laisser un soignant qui ne serait pas contaminé entrer à l'hôpital parce qu'il intégrerait un milieu contaminé. Franchement, on marche sur la tête !
Je ne sais pas si vous vous rendez compte de la gravité de votre réponse ! C'est tout l'édifice que vous prenez la peine de construire depuis des semaines qui est en train de s'écrouler avec une telle réponse. Vous considérez comme acquis que l'hôpital est un lieu contaminé où on ne peut pas laisser entrer des gens qui ne seraient pas contaminé...
D'autre part, monsieur le secrétaire d'État, je l'ai dit, je le répète et je l'assume : aucun dispositif validé par la Haute Autorité de santé n'a été mis en œuvre dans nos territoires, aucun ! Des gens sont morts par manque d'oxygène alors que nos territoires sont largement excédentaires en matière de production d'oxygène.
Vous vous évertuez à nous culpabiliser en disant que c'est parce que nous ne sommes pas suffisamment vaccinés, mais l'émergence et le développement du variant omicron viennent encore une fois mettre en échec tout votre plan de communication. En effet, il affecte aussi bien les non-vaccinés que les vaccinés et vous le savez ! Pire, un vacciné po...
Je soutiens ces amendements avec force, détermination et motivation. Aujourd'hui, la réalité dans nos territoires dits d'outre-mer est la suivante : malgré des taux d'incidence inférieurs à ceux de l'Hexagone, nous sommes maintenus quoi qu'il en coûte dans un régime d'état d'urgence impliquant l'application d'un couvre-feu. Je rappelle que, dan...
Comment pouvez-vous gérer sans connaître la situation de nos territoires, comment pouvez-vous décider, juste parce que vous êtes majoritaires dans cet hémicycle, de ce qui est bon ou pas pour nous ?
Je rends grâce au collègue Millienne : il souhaitait, disait-il, « rétablir quelques contre-vérités », et c'est bien ce qu'il a fait.
Non content de culpabiliser les victimes, il s'en prend aux chefs d'établissement, qui seraient incapables de faire remonter les demandes de purificateurs ! Franchement, c'est inacceptable !
Je souhaite apporter mon soutien total aux amendements intelligents et de bon sens que nos collègues, forts de leur connaissance des réalités du terrain, soumettent à l'Assemblée nationale. L'économie des territoires ultramarins est en berne. N'aggravons pas encore, sous prétexte de lutter contre le covid-19, leurs difficultés économiques et so...
Seuls 40 % des soignants sont vaccinés en Martinique ; certains peuvent le déplorer et d'autres s'en féliciter, mais c'est désormais un fait dont on ne peut pas ne pas tenir compte. À ces personnels hospitaliers plongés dans la précarité s'ajoutent des milliers de personnels paramédicaux, auxiliaires de vie et autres. Il est dès lors plus que l...
Mon amendement concerne l'avenir de la santé sur un territoire de la République française : la Martinique. Je réitère ma question, car elle mérite que le ministre se lève et ouvre la bouche pour me répondre.
Comment des établissements qui connaissaient déjà les pires difficultés à fonctionner avant la crise – nous l'avons dénoncé pendant des décennies –, avec 100 % de personnel, pourront-ils fonctionner décemment avec 40 %, ou même – je vous l'accorde – 50 % de personnel ? Comment résoudre cette équation, déjà d'actualité ? J'ai fait 8 000 kilomètr...
Quand je vous entends, monsieur le ministre, continuer à proférer des contrevérités à propos de la crise et de l'hécatombe que nous avons subie dans nos territoires, l'indignation monte en moi, une indignation aussi froide que votre colère. La crise que nous avons subie n'est pas, comme vous le prétendez, une épidémie de non-vaccinés : c'est u...
Aucun protocole de soins précoces n'a été mis en place ; on a demandé aux malades de rester chez eux et de prendre du Doliprane, en attendant qu'ils arrivent en détresse respiratoire à l'hôpital, où un tri a été effectué, où on a refusé de soigner des personnes qui n'étaient pas vaccinées. Voilà ce qui s'est vraiment passé dans nos territoires,...
Aujourd'hui, vous nous dites que c'est le préfet qui va gérer la situation dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire : le préfet serait-il devenu un gouverneur dans nos territoires ?
La réalité, c'est que les mesures qui sont prises dans le cadre de l'état d'urgence ne sont pas toujours marquées du sceau du bon sens. Ainsi, alors que le taux d'incidence est notoirement inférieur en Martinique à ce qu'il est dans l'Hexagone, notamment dans la région parisienne, nous avons été les seuls territoires à être soumis au couvre-feu...