Les amendements de Jean-Pierre Vigier pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, notre ruralité souffre. Elle souffre d'autant plus du décalage entre les grands discours du Président de la République et la réalité de l'action du Gouvernement dans nos territoires. La réalité est là : vous avez aggravé la fracture territoriale faute de moyens financiers nouveaux.

Surtout, vous avez adopté un certain nombre de mesures hostiles aux territoires ruraux. Les habitants de nos régions se souviendront de la hausse des taxes sur les carburants ; nos familles se souviendront de la fermeture de classes sans concertation locale ; les élus ruraux, qui sont pourtant exemplaires, se souviendront du mépris dont vous av...

Nous nous souviendrons de votre inaction totale sur le sujet majeur de la désertification médicale. Vous ne comprenez pas nos campagnes, comme le prouve le principe du « zéro artificialisation nette » en zones rurales, qui interdit l'accession à la propriété à des milliers de ménages, ou encore la fameuse limitation de vitesse à 80 kilomètres-...

Nos agriculteurs, frappés par l'inflation, n'auront pas vu le prix de leur production revalorisé. Je le dis haut et fort : face à votre vision centralisatrice, il est vital de prendre en compte les spécificités des territoires ruraux pour construire une politique de la ruralité ambitieuse. Monsieur le Premier ministre, quand allez-vous enfin a...

Je ne prendrai qu'un exemple, monsieur le secrétaire d'État : je vous invite à venir visiter l'école de la commune de Cohade, en Haute-Loire, qui va perdre une classe, et cela sans concertation locale.

Monsieur le Premier ministre, dans votre discours de politique générale du 15 juillet 2020, vous faisiez de la ruralité l'un des axes forts de la politique gouvernementale. Pourtant, nous avons appris par un référé de la Cour des comptes du 24 juillet dernier qu'un certain nombre des aides destinées au développement des campagnes étaient en réa...

Le rapport dit pourtant l'inverse. Madame la ministre déléguée, la ruralité, c'est 20 % des habitants pour 80 % des territoires : aidez-la !

Le bilan des négociations commerciales annuelles est extrêmement amer pour les agriculteurs et les éleveurs français. La grande distribution n'a pas tenu compte de la forte hausse du coût des matières premières, et elle a tiré les prix à la baisse. Pour un grand nombre de filières, les tarifs obtenus ne couvrent même pas les coûts de production...

Ces négociations démontrent hélas l'échec de cette loi qui n'a absolument pas permis d'offrir aux agriculteurs des prix plus justes, donc des rémunérations plus décentes.

Vous le reconnaissez d'ailleurs vous-même en agitant la menace d'une nouvelle loi. Nous espérons encore une sortie de crise à l'issue de la médiation de Serge Papin même si les choses sont très mal embarquées. Alors que les Français ont pu compter sur le travail admirable des agriculteurs pour nourrir le pays au coeur de la crise, ceux-ci sont...

Monsieur le ministre de l'économie, des finances et de la relance, le reconfinement national décrété mercredi dernier a durement touché les PME françaises. J'espère que vous allez rapidement changer d'avis s'agissant des commerces de seconde nécessité. Cette crise nécessite des efforts considérables pour éviter des plans sociaux et des licencie...

Monsieur le Premier ministre, vous avez retenu notre proposition d'un déconfinement par département et nous vous en remercions. Cette approche par territoire est essentielle : en effet, il serait incompréhensible d'imposer aux départements moins touchés par le Covid-19 les mêmes contraintes qu'aux départements les plus atteints.

À cette fin, une carte fiable des territoires à risque doit être élaborée. J'espère donc que vous lèverez les inquiétudes suscitées par les imprécisions de votre carte, par exemple à propos de mon département, la Haute-Loire. Surtout, cette logique souple d'adaptation par territoire ne saurait se limiter à la seule réouverture des parcs et jar...

Monsieur le Premier ministre, vous vous dites favorable à une gestion décentralisée du déconfinement. Pourquoi alors ne pas accélérer la reprise économique dans les départements qui seront classés verts le 7 mai prochain ?

Monsieur le ministre de l'économie et des finances, la France vient de signer un contrat de 2 milliards d'euros avec l'armateur italo-suisse MSC pour la construction des paquebots de demain, mettant ainsi à l'honneur notre savoir-faire français à l'international.

Pourtant, des entreprises font le choix de sous-traiter leur production dans des pays où la main-d'oeuvre est moins coûteuse.

Prenons l'exemple du marché français du carreau de céramique : il représente 100 millions de mètres carrés, mais dont seulement 20 % sont fabriqués en France, avec pour conséquence directe la fermeture progressive de nos usines de carrelage. C'est le cas de l'usine Céramiques de Haute-Loire, située dans la commune de Couteuges, territoire rural...

Monsieur le Premier ministre, votre politique recentralisatrice oublie plus que jamais les territoires. On l'a constaté lors de votre passage en force au sujet des 80 kilomètres-heure, au mépris des habitants des campagnes.

On l'a constaté lorsque la hausse insupportable des taxes sur les carburants a plombé le pouvoir d'achat des Français. On l'a constaté avec l'ignoble campagne de dénigrement des maires et l'odieux hashtag #BalanceTonMaire.

On le constate encore, hélas, dans le budget que vous comptez nous faire voter tout à l'heure, et qui procède à une véritable nationalisation des impôts locaux. Votre suppression populiste de la taxe d'habitation entraîne des transferts de dotations en cascade, constituant une invraisemblable usine à gaz, dont les principaux perdants seront les...