Les amendements de Lamia El Aaraje pour ce dossier
27 interventions trouvées.
C'est moi qui, hier, ai évoqué l'intérêt supérieur de l'enfant : je voudrais donc apporter une précision. Pardon de vous contredire, cher collègue, mais cette notion relève du droit international : elle est définie très clairement dans la Convention des Nations unies relative aux droits de l'enfant. Nous devons être très vigilants à ce sujet : ...
Le débat que nous nous apprêtons à conclure a été parfois passionné, parfois mesuré, mais finalement assez peu apaisé et rassembleur ; je le regrette. Je déplore en particulier qu'à cause de certains propos tenus dans cet hémicycle, des personnes ou des groupes de personnes se sont sentis stigmatisés, pointés du doigt. Je le déplore d'autant pl...
Une fois n'est pas coutume, je vais abonder dans votre sens, monsieur Corbière. Le débat soulevé par l'article 21 est très délicat. Comme de nombreux autres sujets évoqués dans ce projet de loi, nous nous devons de l'aborder avec mesure et pondération, afin de chercher un chemin d'équilibre. Or cela s'avère particulièrement délicat au vu des qu...
Je veux bien croire qu'il existe des cas de radicalisation ou de déviance, quelle qu'elle soit, dans le cadre de l'instruction en famille, mais cela peut aussi se retrouver ailleurs, y compris dans l'école publique. Seuls deux tiers des enfants dont l'instruction se fait en famille sont concernés par des contrôles. Pardon si je pose une questi...
…mais de façon insuffisante, lacunaire et hétérogène. Allons plus loin, et soyons réellement ambitieux pour nos enfants, plutôt que de stigmatiser certains et de diviser à nouveau notre société !
Il importe de rappeler – vous l'avez dit, monsieur le ministre, mais sans aller, si je ne me trompe, jusqu'au bout de votre propos – que le projet de loi que nous sommes en train d'examiner est relatif aux valeurs de la République, comme le suggère son titre. Cessons donc, et surtout sur certains bancs, de montrer systématiquement du doigt une ...
Vous avez ensuite, monsieur le ministre, fait un lien que je ne comprends pas bien entre le confinement et la scolarisation à domicile. Je vais m'efforcer de nuancer mon propos, afin que nous nous comprenions bien. Le confinement n'a pas été vécu de la même manière par tous les enfants de nos territoires, et il a montré que l'école publique tel...
J'ai évoqué tout à l'heure certains efforts réalisés, comme le dédoublement des classes, qui était une bonne chose pour les enfants, mais on peut également considérer que des efforts conséquents restent à faire. Je le répète : je préférerais que les moyens que vous souhaitez attribuer servent à aller plus loin dans le dédoublement de classes et...
En matière d'effectifs, la question n'est pas de donner un chiffre pour le principe, et vous nous avez fait là un beau numéro de langue de bois.
Vous dites que, dès qu'un enfant est concerné, c'est très grave et très important, et je ne crois pas que nous ayons dit le contraire, mais nous vous demandons des chiffres précis et voulons savoir quels sont les contrôles que vous évoquez, pour savoir de quoi nous parlons exactement. Donnez-nous un bilan exhaustif et chiffré afin de nous perme...
Il vise à supprimer les deux mentions de la « dignité de la personne humaine » et des « symboles de la République » que vous avez ajoutées. Il est important de garder à l'esprit le fait qu'une association n'est ni une préfecture, ni une école, et qu'introduire ces notions relatives aux valeurs et aux symboles de la République dans le contrat d'...
Je pose la question sans polémique aucune. Nous connaissons actuellement un débat assez dangereux, notamment autour de l'affaire Mila, sur le droit au blasphème. Voulons-nous introduire dans le texte la notion d'insolence ou d'irrévérence vis-à-vis de « La Marseillaise » ou du drapeau de la République ? J'avoue ne pas bien comprendre le sens qu...
Monsieur le rapporteur, vous avez qualifié mon propos d'excessif. Je ne vous cache pas que je suis un peu surprise. Votre réponse donne l'impression que vous ne mesurez pas complètement ce qui se joue ici, notamment pour nos associations. Comme vous l'avez souligné, notre République est aussi forte car elle a la chance de bénéficier d'un tissu ...
Monsieur le rapporteur, monsieur le ministre, nous débattons de l'article 6 que vous nous présentez et dont vous défendez la rédaction. Sans polémique aucune – le sujet est bien trop grave pour que nous soyons dans l'excès ou la caricature – , je vous pose la question : que se passerait-il pour une association comme Act Up si nous adoptions l'a...
J'irai dans le même sens que Mme Dumas. Une association est subventionnée sur la base d'un dossier de demande de subvention. Celui-ci est assez précis, puisqu'il cite l'objet de l'association. Pour avoir vu un certain nombre de dossiers de demande de subvention, je peux vous dire qu'il faut renseigner le détail de l'action, de l'évaluation de ...
Par ailleurs, il me semble que le versement de la subvention s'opère en fonction de la cohésion entre la demande de subvention qui a été effectuée et le bilan qui en est fourni. À partir de là, on peut travailler de façon qualitative, avec des éléments précis. Il y a, dans ce que vous proposez, un arbitraire qui ne me semble pas acceptable et ...
On peut demander des comptes à une association qui n'a pas rempli ses obligations. Si vous estimez que ce que je dis n'est pas juste, allons encore plus loin. Il me semble qu'il existe un système d'audit. Je vous remercie d'avoir évoqué la ville de Paris, monsieur de Rugy : en effet, elle effectue des audits ponctuels ou réguliers sur certaines...
Je suis d'accord, mais c'est l'un des éléments les plus flous. Pourquoi créer un flou lié à une interprétation personnelle d'une administration ? Travaillons plutôt sur les dossiers de demande de subvention et sur leur attribution, rendons-les plus contraignants si nécessaire – même si à mon sens, ils le sont déjà.
…et surtout par son niveau. Il me semble que la République ne correspond pas à l'image que certains d'entre vous veulent en donner, car la République appartient à toutes et tous, elle a vocation à nous apaiser, à permettre …
La République, disais-je, a vocation à permettre à chacun de nos enfants de s'y identifier. Or celle que vous dépeignez ce soir, c'est celle qui oppose, qui divise, qui stigmatise.