Les amendements de Laurent Pietraszewski pour ce dossier
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La commission a rejeté cet amendement. Il s'agit d'un débat que nous avons eu assez longuement hier, mais puisque vous revenez sur ce terrain, mon cher collègue, comme vous y incite d'ailleurs l'ordre du code, je vous réponds à nouveau bien volontiers. Il y a dans votre proposition une créativité que je tiens à souligner : vous avez imaginé u...
ou, du moins, vous proposez un autre dispositif ; je vous ai bien compris, et j'y arrive ! Il s'agit d'un dispositif de représentation syndicale territoriale, que vous appelez comité départemental de représentation des salariés des PME. Cela revient à rétablir, sous un autre nom et peut-être avec une autre teneur, une forme de mandatement synd...
Nous en avons parlé hier ; je vous dirai la même chose aujourd'hui : on constate qu'aujourd'hui le mandatement syndical ne fonctionne pas comme il le devrait. Partout où il fonctionne, il demeurera, et c'est tant mieux ; partout où il pourra être institué, il le sera ; et là où il n'existe ni mandatement ni délégué syndical, d'autres possibilit...
La commission a repoussé cet amendement avec un avis défavorable de ma part. Je comprends l'intention de votre amendement, qui s'inscrit dans la droite ligne de ce que votre majorité a fait voter l'année dernière. Cela étant, demander la remise d'un rapport d'évaluation sur des accords majoritaires pour le 1er mars 2018 me paraît inutile car vo...
L'amendement, qui tend à modifier le code de commerce de façon à étendre la place des représentants des salariés dans le conseil d'administration des sociétés dont les actions sont admises aux négociations sur un marché réglementé, a été repoussé par la commission. Je voudrais rappeler – nous l'avons évoqué lors de l'examen de l'article 2 – que...
Cet amendement vise à modifier le code de commerce et, plus spécifiquement, à abaisser le seuil conditionnant la présence d'administrateurs salariés au sein des conseils d'administration, en le faisant passer de 1 000 à 500 salariés. Cet amendement a été repoussé par la commission parce qu'il empiète, cher collègue, sur le projet de loi d'habil...
Ces amendements ont été repoussés par la commission ; je leur donnerai un avis défavorable. L'article 2 se propose, rappelons-le, de renforcer le rôle des administrateurs salariés ; à cet égard, j'ai bien entendu la remarque du président Faure, qui soulignait que nous partagions le même objectif. Toutefois, je répète – et vous voudrez bien m'ex...
Il me semble, même si je n'étais évidemment pas présent lors de sa discussion, que cet amendement avait déjà été déposé l'année dernière.
Il vise à supprimer une disposition du code général des collectivités territoriales portant sur les mises à disposition, au bénéfice de syndicats, de locaux appartenant à des collectivités. Sur la forme, vous comprendrez, monsieur Hetzel, ma relative fraîcheur devant un amendement qui introduit un nouveau sujet dans ce projet de loi d'habilita...
Cet amendement qui vise à instaurer une heure mensuelle d'information syndicale a reçu un avis défavorable de la commission. Tout d'abord, et je ne pense pas me tromper sur ce point, les syndicats ont d'ores et déjà la possibilité de réunir les salariés en dehors du temps de travail. Je crois me rappeler également qu'un délégué syndical est li...
Ma position sur les CPRI n'a pas varié depuis l'examen du projet en commission. Leur mise en place est toute récente ; il convient de les laisser vivre et même se redéfinir – si j'ai bien saisi le but de l'amendement de notre collègue Mignola qui a été adopté voilà quelques instants. Avis défavorable, donc.
Avec cet amendement, notre collègue Hetzel aborde un sujet qui n'est pas traité dans le projet de loi : les heures de délégation. Vous comprendrez ma relative fraîcheur, comme tout à l'heure sur le code des collectivités territoriales. Sur le fond, il s'agit de revenir sur une disposition d'équilibre introduite voilà à peine un an par la loi d...
Ce sujet est intéressant, car il existe plusieurs lectures. J'entends votre argument selon lequel l'existence de seuils peut brider l'initiative économique, voire le recrutement. Mais on peut aussi considérer qu'élever des seuils ou en instaurer d'autres ne fera que créer des rigidités ailleurs. Ainsi, on ne fera que déplacer le problème.
Le projet de loi aborde le problème autrement. L'approche qui est privilégiée est d'encourager les conditions du dialogue social pour assouplir la gestion des entreprises. Sans doute la fusion des instances représentatives du personnel y contribuera-t-elle. Je préfère cette solution à celle qui viserait à déplacer des seuils, que l'on retrouver...