Les amendements de M'jid El Guerrab pour ce dossier
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L'article 9 instaure la possibilité, pour les députés, de déposer des contributions écrites annexées au compte rendu des débats et publiées au Journal officiel. Cette proposition provient des recommandations formulées par le groupe de travail voulu par François de Rugy, présidé par Jean-Luc Warsmann et dont le rapporteur était Jean-Michel Cléme...
Nous touchons là au coeur de ce qui fait l'antiparlementarisme ordinaire. Devant une photo de notre hémicycle, on se demande en effet ce que font les députés et où ils sont. L'amendement est – pardonnez-moi, chers collègues – , mal rédigé.
Il faudrait en effet que la publicité en soit faite à l'extérieur. À cet égard, merci, monsieur le président, de nous avoir dit que le Bureau pourrait se saisir de cette question, car cela me semble le moyen le plus utile pour lutter contre cet antiparlementarisme.
Je n'étais pas d'accord avec l'amendement précédent, car je considère les contributions comme une innovation dans notre façon de légiférer : elles peuvent être utiles pour se faire entendre ou pour marquer sa position sur un sujet, puisque tout ce que nous faisons « entre dans l'histoire ». En revanche, je soutiens l'amendement no 620, car je p...
Pour les auteurs de cet amendement, il est important d'encadrer le nouveau dispositif des contributions écrites, à l'image de ce qui existe déjà pour les questions écrites ou de ce que prévoit le règlement intérieur du Parlement européen à son article 162, paragraphe 11. Les contributions écrites doivent être un outil au service du débat parle...
De plus en plus souvent, en particulier sous cette législature, la discussion générale s'apparente à une forme de tunnel, dans lequel les redites avec l'examen en commission sont nombreuses. Cela allonge plus que de raison l'examen des textes, sans que l'apport ne soit très concret.
Une rationalisation de la procédure est nécessaire ; il est donc heureux que le président et la majorité se soient emparés du sujet. Il est proposé de limiter la prise de parole à cinq minutes par groupe dans certains cas de figure : cela contribuera à rendre nos discussions plus efficaces, peut-être même plus fluides. La souplesse est de mise ...
Peut-être aurait-il été nécessaire de confier un droit de veto aux groupes d'opposition, mais la réforme apparaît globalement équilibrée dans la mesure où il existe de multiples possibilités de s'exprimer sur un texte, notamment par le biais de la défense des amendements. Mes chers collègues, vous venez de parler de dictature : je vous en prie...
Cinq minutes de discussion, c'est quand même loin d'une dictature ! Ceux qui, à l'étranger, vivent dans des pays en dictature nous regardent : un peu de décence !
L'innovation introduite par l'article 1er de cette proposition de résolution était particulièrement intéressante : les présidents des groupes pourront désormais assister aux réunions du Bureau, dont les prérogatives sont essentielles. De la sorte, le président de l'Assemblée nationale et l'actuelle majorité contribuent à combler l'écart qui exi...
Cet amendement vise à permettre l'exercice effectif des prérogatives que les députés tiennent de l'article 24 de la Constitution. L'objectif est que le travail parlementaire gagne en qualité et en efficacité, impératif qui sous-tend la présente réforme du règlement de l'Assemblée nationale. Les services de l'Assemblée pourraient assumer une mis...
Une fois n'est pas coutume, je soutiens l'amendement de Mme Emmanuelle Ménard. Il faut avoir été non inscrit pour mesurer l'importance qui s'attache à l'appartenance à un groupe, à une réunion administrative ou à une association. Quand on est non inscrit, c'est bien simple, on n'a aucun droit. Monsieur le président, je salue votre initiative e...
La question aujourd'hui est celle de la représentativité. Je soutiens donc l'amendement de ma collègue Emmanuelle Ménard.
L'article 3 tend à assurer la représentation des députés non inscrits au sein des commissions spéciales. En 2009, on a fixé l'effectif total d'une commission spéciale à soixante-dix membres et le nombre maximal de ses membres appartenant à une même commission permanente à trente-quatre. Par ailleurs, les commissions spéciales peuvent s'adjoind...
Comme cela a été dit, il s'agit de doter les commissions spéciales d'un corapporteur d'application, pour améliorer leurs travaux.
Je ne suis pas d'accord avec ces amendements car le nombre de commissions est trop faible. Il faudrait les fractionner pour qu'elles puissent se spécialiser et nous permettre de faire réellement notre travail de contrôle, d'évaluation et, le cas échéant, d'enquête. La commission des affaires étrangères, par exemple, est compétente dans toutes c...
Les règles relatives à la composition des bureaux des commissions permanentes ne sont pas satisfaisantes car elles ne permettent pas d'assurer la représentation systématique de tous les groupes politiques, en particulier lorsqu'ils sont nombreux. Ainsi, sous cette législature, huit groupes siègent dans notre hémicycle, ce qui représente un reco...
La répartition des présidences des commissions à la proportionnelle des groupes se fait depuis longtemps au sein de la Diète fédérale d'Allemagne. Il s'agit là d'« une courtoisie qui ne coûte pas cher », pour reprendre les mots de Joseph Barthélemy, mais dont le mérite serait d'accorder quelque visibilité au pluralisme interne du Parlement. Ain...
En 2007, le Président de la République avait souhaité que la majorité permette à l'opposition de présider la commission des finances, comme c'est le cas, au Bundestag, de très longue date. En 2009, on a cristallisé cet usage dans le règlement de l'Assemblée nationale afin de faire suite à la révision constitutionnelle de 2008. Le budget de la ...
Moi aussi, je suis un peu surpris du refus du rapporteur de vouloir encadrer les choses. On a organisé le grand débat…