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Questions au gouvernement


Les interventions de Marc Le Fur


Les amendements de Marc Le Fur pour ce dossier

43 interventions trouvées.

Autrement dit, on ne peut pas répondre à l'ensemble des demandes et la liste d'attente s'allonge. Cela signifie qu'un jeune qui frappe à la porte ne se voit proposer aucune date, pas plus qu'un jeune qui a échoué une première fois aux épreuves.

Il convenait d'être très réactif. Vous ne l'avez pas été, mesdames et messieurs les membres du Gouvernement. Dès le début du mois d'avril, on pouvait anticiper cette difficulté. Or, à ma connaissance, rien n'a été fait à ce jour au niveau national en matière d'heures supplémentaires, ni de renforts, ni de transfert, pour faire passer ces épreuv...

C'est une ligne de plus dans un CV. C'est la condition de l'autonomie. Cette génération va être très pénalisée dans sa recherche d'emploi, de stages ou de formations en alternance. Ne lui infligeons pas une difficulté supplémentaire en retardant le permis de conduire !

J'ai noté les réponses que vous avez bien voulu formuler. Maintenant, il faut aller très vite et nous serons tous, ici présents, comptables et très soucieux de constater – ou de ne pas constater – l'efficacité des mesures que vous avez prises.

Nous serons très exigeants, parce que notre jeunesse y a droit ; on n'a pas le droit d'abandonner toute une génération comme on est en train de le faire actuellement.

Monsieur le Premier ministre, je me fais le porte-parole des habitants de notre littoral et des élus, toutes sensibilités confondues, qui ne comprennent pas que nos plages soient destinées à rester inaccessibles après le 11 mai. Le Président de la République nous a promis un déconfinement ; quand celui-ci adviendra-t-il ? La plupart de nos dép...

Je suis déçu de cette réponse. Je le répète, les plages et les grèves sont vastes et il est parfaitement possible d'y appliquer une réglementation stricte tout en permettant aux marcheurs

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Telle est, semble-t-il, la devise du Gouvernement, comme le prouve le débat sur les retraites mais aussi la question de la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat.

L'an dernier, le système était très simple : les entreprises, si elles estimaient en avoir les moyens, pouvaient accorder à leurs collaborateurs une prime allant jusqu'à 1 000 euros. Cette prime n'était soumise ni à l'impôt ni à cotisation sociale, d'où son intérêt. Le groupe Les Républicains avait pleinement adhéré à cette idée. En effet, tous...

Monsieur le Premier ministre, vous voulez absolument imposer aux Français la retraite par points. De ce fait, pour le mode de calcul du montant des pensions, vous remplacez les vingt-cinq meilleures années par l'ensemble de la carrière. C'est votre logique.

Ce changement porte préjudice à ceux et, surtout, à celles, qui ont connu des carrières hachées, à ceux qui ont galéré au début de leur vie professionnelle et aux agriculteurs qui, certaines années, ont connu un revenu très faible, voire négatif. Désormais, ces mauvaises années seront – hélas pour ces différents publics – intégrées dans le calc...

Ainsi, pour l'ouvrier devenu contremaître, puis cadre, le calcul fondé sur les vingt-cinq meilleures années respectait sa promotion, alors qu'avec un calcul fondé sur l'intégralité de la carrière, au moment de la retraite, on lui rappellera ses origines. On lui dira, en quelque sorte, qu'il a certes progressé, mais qu'il a commencé petit et qu'...

De deux cadres qui, dans la même administration ou la même entreprise, achèvent leur vie professionnelle au même niveau, celui qui a eu le mérite de commencer à un niveau modeste et de progresser aura une retraite bien plus faible que son collègue qui a eu la chance, grâce à ses diplômes, de commencer dès le début à un niveau de revenu plus éle...

Ce système ne revient-il pas à décourager celui qui accepte de prendre des responsabilités, qui a accepté des mutations, qui a fait des efforts – pour lui peut-être, mais aussi pour notre pays ? Monsieur le Premier ministre, ce système est-il juste ?

Cette question s'adresse à vous, monsieur le Premier ministre, et j'y associe mes collègues MM. Lurton et Fasquelle. Nos pêcheurs sont inquiets. Ils craignent les conséquences du Brexit. J'ai rencontré très récemment les responsables de la pêche bretonne. Ils m'ont expliqué qu'ils effectuent 50 % de leurs prises – voire, pour certains, 80 % – ...

C'est un comble ! Nos armements bretons fréquentent ces mers celtiques et y disposent d'un droit de pêche depuis le XIVe siècle. Or, sauf en cas d'accord, le 30 mars, c'est-à-dire demain, ils ne pourront plus franchir une espèce de mur réglementaire situé au milieu de la Manche. Les pêcheurs côtiers sont eux aussi concernés. Ils craignent que ...

Cette question s'adresse à vous, monsieur le Premier ministre, et j'espère qu'elle retiendra toute votre attention. Dans le domaine agricole, l'information majeure de ces dernières semaines, ce n'est pas le vote du projet de loi agricole – nous ne nous faisons aucune illusion sur un texte de circonstances. L'information majeure, c'est l'annonce...

de vous interroger. Quel gâchis ! Quelle tristesse ! J'avais gardé l'espoir jusqu'au bout. J'avais cru à votre volonté de dialogue, tout comme j'ai cru à la démocratie.

J'ai cru que le vote des populations et les délibérations concordantes des conseils régionaux concernés avaient un sens. J'ai cru que les décisions de justice multiples et constantes, cela comptait. J'ai cru que les engagements de campagne d'un candidat à la présidence de la République, cela comptait. Eh bien, cela ne compte pas face à 200 ou 3...

Monsieur le Premier ministre, vous avez décidé de jeter l'éponge. Vous abandonnez un projet qui touchait au but. La déclaration d'utilité publique date de 2013. Arrêtons de remonter quarante ou cinquante ans en arrière ! 2013, c'était il y a cinq ans. Ce n'est pas la première fois que Paris abandonne les Bretons en rase campagne.