Les amendements de Martine Wonner pour ce dossier
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Je me suis exprimée tout à l'heure sur cet article. J'aimerais à présent vous dire pourquoi je souhaite, à travers cet amendement, qu'il soit supprimé. Je ne cesse de répéter qu'il existe d'autres solutions dont vous ne voulez pas entendre parler. Je conçois que, selon vous, il faille conserver la même stratégie pour protéger les plus vulnérab...
L'article 4 vise à prolonger l'utilisation de fichiers de données personnelles. Je reviens sur le propos de Mme la ministre déléguée, selon lequel elle n'est pas une scientifique. Il est vrai que bon nombre d'entre nous ne le sommes pas, ce qui ne doit pas empêcher la tenue d'un véritable débat. Surtout, cela n'empêche pas qu'il y ait un lieu o...
Je suis étonnée de la réponse de M. le rapporteur. Il nous dit très clairement que ces fichiers sont utiles pour soigner la covid. J'ai fait médecine au siècle dernier, et, au siècle dernier, pour lutter contre une épidémie, on demandait simplement aux patients d'aller voir leurs médecins et aux médecins de les traiter après une discussion et u...
Je remercie mon collègue d'avoir évoqué les stations de ski alors que notre assemblée s'apprête à adopter cette prorogation de l'état d'urgence sanitaire – je ne doute pas en effet que les députés de la majorité valideront cette dynamique qui s'est mise en marche, c'est le cas de le dire, en février 2020 et qui a donné lieu au premier confineme...
À la fin de la séance de cet après-midi, je n'ai pas pu aller au bout de mes interrogations et j'aimerais y revenir, si vous me le permettez, mes chers collègues. Pourquoi remplace-t-on la relation médecin-patient par un logiciel ? C'est bien ce qu'il se passe aujourd'hui.
Sans jamais voir un médecin, on peut en effet, à travers une interface, se déclarer en tant que malade, accéder à un test PCR ou obtenir un arrêt de travail.
Voici un peu plus de dix mois, j'expliquais que le Gouvernement nous enfermerait dans sa logique sécuritaire – je n'ose prononcer le mot « totalitaire »…
… sous couvert de la gestion d'une crise sanitaire. Nous l'avons compris : par cet article 1er, le Gouvernement entend s'octroyer la possibilité de prolonger l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 31 décembre 2021. Soyons clairs : un régime qui gouverne par la peur n'est plus légitime.
Lors de l'instauration du régime de l'état d'urgence sanitaire, le Parlement avait introduit à l'article 7 de la loi du 23 mars une clause de caducité. Force est de constater que non seulement cette promesse n'est pas respectée, mais aussi, pire encore, que la France connaît l'un des plus longs états d'exception de son histoire – à savoir dix-h...
Chers collègues, le report des élections régionales ne suffit-il pas à nous faire prendre conscience du sacrifice de notre démocratie ? Projetons-nous clairement : imaginons-nous pouvoir organiser l'élection présidentielle en 2022 alors que cet article aura peut-être pour effet de maintenir la France dans un état d'urgence qui ne permet pas l'e...
Pour cette raison et pour celles que j'exposerai tout au long de la séance, je vous invite à refuser toute idée tendant à la prorogation de l'état d'urgence sanitaire.
Concentrons-nous sur la dimension sanitaire de la situation. Il nous faut en effet mettre ces mesures disproportionnées – la prorogation de l'état d'urgence qui nous est une fois de plus proposée – en regard de la réalité sanitaire. Tout à l'heure, j'ai de nouveau entendu des chiffres : 25 000 ou 26 000 personnes contaminées hier. De quoi parlo...
Encore et toujours ce fameux test PCR dont on sait pourtant scientifiquement que, conçu pour la recherche, il ne vaut rien en épidémiologie, en matière de diagnostic ! Au lieu que le ministre et le rapporteur s'adressent des clins d'oeil parce qu'ils trouvent mes propos aberrants, j'aimerais qu'ils prêtent attention à ce qui se passe. Prenons l...
Soyons raisonnables ! Le taux d'incidence alsacien est inférieur à la moyenne : entre 150 et 250 cas pour 100 000 habitants, selon que l'on considère les chiffres de l'ARS, l'agence régionale de santé, ceux de Santé publique France ou ceux des médias. De quoi parlons-nous ?
Je conclus, monsieur le président. Encore et toujours, nous parlons de tests et non de patients. Aujourd'hui, les hôpitaux sont à peine remplis au tiers de leur capacité. Je le répète, soyons raisonnables et prenons…
Je n'aurai garde de répondre personnellement à M. Balanant, même s'il m'a nommée : je m'adresse à tous nos collègues. En médecine, lorsque quelqu'un est souffrant, on apprend à l'écouter, …
… on apprend à l'observer, à pratiquer un examen clinique, à lui proposer un accompagnement thérapeutique. En revanche, on n'apprend pas à enfermer les gens. Or, depuis un an, c'est pourtant la solution appliquée en France, comme du reste dans d'autres pays. Depuis un an, notre Gouvernement fait fausse route. Sans doute est-il un peu tard pour ...
… dont une série d'articles scientifiques a démontré tout l'intérêt. L'Académie de médecine nous avait déjà proposé cette solution en avril dernier !
L'état d'urgence sanitaire a précipité les Français dans une souffrance insondable, d'origine à la fois économique et sociale. Nous allons devoir compter ensemble les morts de la pauvreté. Ce que nous proposons aujourd'hui à nos concitoyens est absolument dramatique !
Il vise à abroger purement et simplement le régime d'état d'urgence sanitaire. J'ai d'ailleurs proposé de cosigner une proposition de résolution à ce sujet car il est plus qu'urgent de revenir dans le droit commun. Quitte à me répéter, j'estime que notre code de santé publique contient tout l'arsenal nécessaire pour accompagner et soigner les F...