Les amendements de Martine Wonner pour ce dossier
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Comme les deux précédents, il tend à supprimer l'article 3, qui vise à collecter des données médicales. En effet, l'urgence n'est pas de collecter des données et éventuellement de les transmettre, mais bien de soigner. L'urgence est d'ordre sanitaire : tant que le premier objectif ne sera pas de sauver des vies et de soigner en phase précoce, i...
Je ne peux pas me satisfaire de ces deux réponses. Avec la stratégie « tester, tracer, isoler », il manque un élément fondamental : nous sommes confrontés à une épidémie, et nous continuons à ne pas vouloir soigner nos concitoyens. Je ne comprends pas. L'accompagnement social est une chose mais, s'il vous plaît, instaurez un accompagnement médi...
L'article 4 soulève énormément de questions. Nous commençons à nous y habituer, le Parlement n'est pas suffisamment respecté, aussi bien lors des débats qu'au moment des votes – j'ai d'ailleurs cru comprendre que certains amendements votés hier seront soumis à une seconde délibération à la fin de l'examen du texte. Aussi, monsieur le rapporteur...
Et comment vous autoriser à légiférer par ordonnances sans que vous n'ayez à rendre de comptes au Parlement ? Il convient que les parlementaires puissent établir un dialogue constructif avec vous, contrôler ce que vous faites et surtout proposer de nouvelles mesures. En effet, tout ce qui a été entrepris depuis mars mériterait d'être remis en q...
À ce moment de nos débats, je veux faire remarquer à quel point il est fondamental de s'appuyer sur des avis externes. Personne d'entre nous ne détient la vérité. Hier, nous avons pris le temps de faire deux fois une minute de silence. Des familles m'ont alertée, car elles étaient très choquées de ce qui s'était passé. J'aimerais que nous resp...
pour toutes les personnes âgées qui ont été accompagnées vers la mort par un fameux protocole comprenant le médicament Rivotril, décidé par décret le 28 mars 2020 sans aucune concertation.
Nous aurions pu procéder tout à fait autrement pour soigner et protéger les personnes les plus vulnérables de notre pays. Je vous propose que nous respections une minute de silence.
Une fois de plus, vous nous demandez d'acquiescer, de hocher la tête, de valider cette prolongation, en comptant pour cela sur votre majorité complaisante. Une fois de plus, vous nous réunissez afin d'attiser la peur et de mettre à mal la stabilité de notre République. Si la situation sanitaire est préoccupante – nous n'avons jamais nié ni la d...
Oui, mes chers collègues, il existait d'autres moyens, sans avoir besoin de sortir des possibilités offertes par le droit commun. La politique du fait accompli a assez duré.
Il y a vingt-neuf ans presque jour pour jour, je prêtai le serment d'Hippocrate. Ce serment, que les soignants qui veulent devenir médecins prononcent, met en avant la protection des plus vulnérables, quelles que soient les pressions exercées sur les professionnels de santé. Je renvoie également à la Déclaration de Genève et au serment du médec...
Tendant à proroger l'état d'urgence jusqu'au 16 février sur l'ensemble du territoire national, cet article fait mentir le Gouvernement, qui s'était engagé à ne prendre que des mesures territorialisées.
Ne soyons pas dupes : si nous sommes réunis aujourd'hui, ce n'est pas pour protéger les Français ; c'est pour parer à l'impréparation du Gouvernement. Celui-ci n'a jamais réussi à prendre des mesures proportionnées pour contrer le virus, jamais ! Jamais le Gouvernement n'a cherché à se doter de véritables outils de lutte contre ce virus. L'urg...
On ne peut pas aimer la démocratie et se contenter de lever la main pour voter des textes sans comprendre ce qu'il y a derrière. Mes chers collègues, ne soyons pas dupes : ces mesures transitoires souilleront de manière indélébile notre État de droit.
Nous aurions bien voulu, madame la ministre déléguée, avoir un véritable débat sur le sujet – ne serait-ce qu'au nom des citoyens qui nous alertent sur leur impossibilité à vivre un deuxième confinement. Avons-nous, à un moment, réalisé un diagnostic serein de la situation sanitaire, économique et sociale ? Avons-nous évalué intelligemment les ...
si du moins l'hémicycle retrouve un tout petit peu de sérénité, pour vous interroger humblement, une fois encore, monsieur le ministre de la santé. Vous avez avancé toute une série d'arguments pour justifier par la gravité de la situation sanitaire des décisions qui vont de la réserve du vote – tout à fait regrettable – à cette nouvelle prolong...
Monsieur le ministre, en mars et en avril, personne ne savait ce qu'était ce virus et comment il fallait réagir…
Cet amendement, déposé par Mme Frédérique Dumas, concorde avec les propos de Mme Ménard. On continue à s'étonner qu'encore une fois, on profite de ce débat pour mélanger beaucoup de choses et aller trop loin dans le calendrier. La prorogation du régime transitoire jusqu'au 1er avril 2021 couvrira indubitablement la période des élections départe...
Mes chers collègues, oui, la situation est préoccupante ; oui, il y a des cas positifs – nous aurons l'occasion d'y revenir. Mais, depuis le mois de mars, le Parlement ne cesse d'être abaissé, oublié, contourné, instrumentalisé, dénigré !
Après avoir légiféré dans l'urgence absolue, nous sommes désormais réduits à une semi-activité, avec une jauge de présence dans l'hémicycle totalement contraire à la Constitution. Mais faisons fi des conditions aberrantes dans lesquelles, avec nos collaborateurs, nous devons travailler depuis des mois ! Le contrôle de l'action du Gouvernement ...
Mais comment pourrions-nous valablement l'assurer alors que l'exécutif ose se présenter devant nous avec « ça » ? « Ça », c'est une simple et unique page d'exposé des motifs, citant comme fondement un rapport de trois pages du Conseil scientifique, et avançant des faits dont on ne connaît pas les sources. Non, le Gouvernement ne nous donne auc...