Les amendements de Mathilde Panot pour ce dossier
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Mais, depuis 2007, il existe dans notre pays un droit opposable au logement, en regard duquel l'État ne remplit pas ses devoirs.
J'aimerais que la droite se batte aussi vigoureusement pour faire appliquer la loi de réquisition pour plafonner les loyers et pour ouvrir des places en centre d'hébergement. Tant qu'il y aura des gens à la rue, certains d'entre eux iront se mettre à l'abri dans des logements vacants. Nous ne parlons pas ici du pauvre couple qui se fait squatte...
Ce dont il devrait être question, c'est d'inscrire dans la loi les critères qui permettront d'expulser de manière administrative, c'est-à-dire sans l'intervention du juge, quelqu'un qui s'est potentiellement mis à l'abri dans un logement vacant.
C'est inacceptable ! Tant que l'État ne mettra pas en place les politiques publiques qui permettent à chacun et à chacune d'avoir un toit dans ce pays – car un toit, c'est un droit – , des familles tenteront de se mettre à l'abri. C'est ce problème qu'il faut régler en premier, au lieu de prendre des mesures dissuasives. Surtout, il ne faut pas...
Nous avons travaillé à la rédaction de ce sous-amendement avec l'association Droit au logement – DAL. Si je me félicite que vous ayez tenu compte de notre préoccupation quant aux problèmes que pose la définition fiscale et légale de la résidence occasionnelle, se référer comme vous le faites au « domicile d'autrui, qu'il s'agisse ou non de sa r...
Je suis curieuse d'entendre comment le rapporteur et la ministre déléguée nous expliqueront que l'article 26 n'entraîne pas une grave régression du droit de l'environnement. En effet, autoriser le lancement de travaux avant la délivrance de l'autorisation environnementale, c'est tout d'abord pratiquer la politique du fait accompli, puisque si l...
Je pense que le mépris du rapporteur et les propos de la ministre déléguée, qui a déploré que nous prenions le texte en cours de route, auraient pu nous être évités. Il se trouve que j'étais au même moment en train de présenter un rapport : le vrai problème, c'est la manière dont sont organisés nos travaux ! Il y a constamment des commissions e...
Oui, les députés travaillent ! Et je pense, madame la ministre déléguée, que nous avons bel et bien participé au débat, et que vous ne pouvez pas vous payer le luxe du mépris à ce sujet.
Ensuite, selon vous, il n'y aurait plus de problème car le point aurait déjà été éclairci : c'est absolument faux ! D'ailleurs, les associations environnementales sont très mobilisées, en particulier sur l'article 26 ; je peux citer les noms de personnalités qui n'appartiennent ni à La France insoumise, ni au groupe EDS – Écologie, démocratie, ...
Nous voulons supprimer la référence au secret des affaires à la fin de l'alinéa 29 de l'article. Contrairement à ce que vous dites, madame la ministre déléguée, il ne s'agit pas d'une simple question de légistique. En effet, on lit, dans l'amendement déposé par le Gouvernement lors de l'examen du texte en commission spéciale, que « pour les ins...
… soient qualifiés, alors qu'ils ne pourraient pas l'être, d'opérations sensibles intéressant la défense nationale, échappant ainsi à l'obligation d'enquête publique. Cela nous pose problème, d'autant que cela renforce le secret des affaires. Nous demandons donc la suppression de la référence à celui-ci à l'alinéa 29.
Oui, nous sommes favorables à des relocalisations et à la réindustrialisation du pays, mais cela ne nous empêche pas d'affirmer que celles-ci ne peuvent et ne doivent pas se faire sans réduction des risques industriels. Nous sommes à quelques jours du premier anniversaire de l'accident de Lubrizol Or, sur les 500 000 sites classés pour la prot...
Il s'agit donc bien d'une démarche d'affaiblissement du droit de l'environnement, assumez-la en tant que telle : vous voulez simplifier l'action des industriels ! Nous affirmons que si les normes changent, les projets industriels n'ont plus lieu d'être.
Madame la ministre déléguée, vous venez d'illustrer ce que nous dénonçons : nous ne voulons pas que le préfet puisse demander une mise à jour de l'étude de danger ; nous voulons qu'il le doive.
Si, comme Mme Batho vient de le dire très justement, de nouveaux dangers apparaissaient ou de nouvelles normes sont édictées – l'élaboration de normes obéit à la nécessité de prendre en compte certains dangers contenus dans des projets industriels – , le préfet devrait être dans l'obligation de demander une mise à jour. Il ne peut s'agir d'une ...
L'incitation n'a jamais suffi et a toujours entraîné des catastrophes dans notre pays. Nous nous opposons donc à cet article et voterons pour l'amendement défendu par notre collègue Batho.
Heureusement que nous abordons le « tournant vert » de l'acte III du quinquennat, sans quoi il serait difficile de comprendre une telle régression en matière environnementale ! Comme nos collègues viennent de l'expliquer, il est nécessaire que les prescriptions élaborées à l'occasion d'un nouveau projet concernent l'ensemble des activités du s...
L'article 24 vise à donner la possibilité aux préfets de contourner le CODERST, ce qui, je le crains, risquerait de généraliser cette pratique. Ainsi, dans un, deux, ou trois ans, on nous racontera que ce conseil départemental n'est en définitive pas si utile, qu'il ne se réunit pas si souvent, qu'il ne rend que peu d'avis, et que nous pourrion...
Le droit d'initiative permet, je tiens à le dire moi aussi, à des collectivités territoriales, à des associations ou à des citoyens de demander l'organisation d'une consultation préalable à un projet. Or cet article, tel qu'il est rédigé, ferait passer de quatre mois à deux le délai entre la publication du projet et la demande de consultation p...
« Simplifions, ubérisons, détruisons ! » : telle devrait être la devise de votre politique économique, mesdames les ministres, chers collègues de la majorité. Aux universités d'été du Mouvement des entreprises de France – MEDEF – , le Premier ministre s'en glorifiait : « Beaucoup de mesures de simplification ont été adoptées pendant la crise sa...