Les amendements de Mathilde Panot pour ce dossier

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Nous soutenons évidemment cet amendement. Vous nous avez indiqué, monsieur le rapporteur, que l'obligation vaccinale pesant sur les soignants reposait sur une raison médicale : il ne fallait pas que les soignants transmettent le covid à leurs patients. Or, comme M. Nilor vient de le rappeler à juste titre, du fait de la pénurie de soignants, on...

Cela va à l'encontre de toute logique. M. Nilor a raison de dire que la surmortalité qui a frappé les outre-mer est notamment liée à un système sanitaire absolument désastreux, en particulier aux Antilles. Un professeur de Tours qui y a été envoyé en renfort a même parlé de maltraitance sanitaire. Lorsque les gens avaient le covid, on leur disa...

Monsieur le secrétaire d'État, monsieur le rapporteur, je vais vous expliquer ce qu'il se passe déjà dans notre pays, avec le passe sanitaire. Imaginez dans quelle société de contrôle nous nous retrouverons, et quel sera le glissement par rapport à l'État de droit avec le passe vaccinal, quand chacun pourra contrôler d'autres membres de la popu...

 « Bonjour monsieur. Veuillez vous asseoir, monsieur. Que puis-je faire pour vous, monsieur ? Monsieur est bien en règle ? Monsieur désire-t-il la carte du vin ?

Quelle horreur ! Si j'ai un souhait à formuler pour cette année : que le Gouvernement nous ferme plutôt que de nous obliger à faire le travail insupportable de la police ! Qu'il arrête de faire reposer sur nos épaules, avec le bâton en plus, la responsabilité de sa politique sanitaire ! Nous ne sommes pas les agents de l'État. »

Les collègues le répètent depuis tout à l'heure : entendez l'alerte que nous sonnons pour la jeunesse ! À l'hôpital Robert-Débré – comme dans de nombreux autres hôpitaux –, on vous explique que les tentatives de suicide des moins de 15 ans ont augmenté de 199 % entre la fin de l'année 2019 et la fin de l'année 2020, cette tendance se poursuivan...

Oui, vous faites bien de le dire, car le passe est contre-productif dans la mesure où il empêche les jeunes de faire du sport. Une étude récente très sérieuse, publiée dans le British Journal of Sports Medicine, a montré que le sport était le facteur le plus protecteur contre les formes graves du covid-19 et contre les décès dus à ce vir...

Monsieur le secrétaire d'État, le covid a des conséquences qui nous échappent en grande partie à l'heure actuelle, parce que vous vous focalisez sur la courbe des contaminations et la surcharge des hôpitaux – dont l'état catastrophique s'explique largement par la politique menée par votre gouvernement et ceux qui l'ont précédé. En avril dernier...

Nous avons demandé un scrutin public sur ces amendements dont nous avons longuement débattu en commission et qui traitent d'un sujet important. L'objectif est que le passe sanitaire ne s'applique pas aux activités sportives pratiquées au sein d'un club ou d'une association. Nous avions rappelé les effets sur les jeunes d'une absence de pratique...

Nous avons discuté de cette question en commission, mais j'aurais aimé que vous vous exprimiez ce soir sur ce point, monsieur le ministre. Chers collègues, si vous rencontrez les représentants des associations sportives de vos circonscriptions, ils vous expliqueront que le nombre de licenciés est en baisse, les jeunes et les enfants étant égale...

Monsieur le Premier ministre, nous vous attendions hier, ce qui aurait peut-être évité, non pas de rencontrer de l'obstruction ,

puisque ce texte ne fait l'objet que de 750 amendements, dont 97 seulement de notre groupe, mais d'ouvrir, par votre propre responsabilité, une crise parlementaire.

Puisque vous êtes maintenant ici, excusez-vous des propos indignes tenus par le Président de la République dans une situation si grave dont vous vous prévalez tout le temps ! Hier, en effet, alors que nous pensions débattre d'un texte portant des mesures sanitaires – que nous trouvons mauvaises, mais peu importe –, nous avons compris qu'il s'ag...

Excusez-vous car, pendant ce quinquennat, vous avez déjà qualifié les Français de riens, de fainéants, et de Gaulois réfractaires, vous avez dit qu'ils coûtent un pognon de dingue, qu'ils n'ont qu'à traverser la rue pour trouver un emploi, qu'ils sont illettrés ou qu'ils doivent trouver un emploi pour se payer un costard, et j'en passe.

Monsieur le Premier ministre, il est facile pour le Président de la République, irresponsable par nature sous la Ve République, d'insulter les Français depuis sa tour d'argent de l'Élysée où l'on ne peut venir le chercher ,…

…mais maintenant que vous êtes là, que vous avez vous-même appelé hier, lors de la séance de questions au Gouvernement, à revenir à la sérénité dans le débat, et qu'Emmanuel Macron a dit que l'apaisement devait toujours primer sur l'affrontement, excusez-vous, car vous êtes en train d'aggraver une crise très grave dans notre pays. Je croyais qu...

…parce que les non-vaccinés sont devenus les fournisseurs officiels de contre-feux pour masquer votre propre amateurisme dans la gestion de la crise sanitaire. Ce ne sont pas seulement les non-vaccinés que vous emmerdez, mais le peuple français tout entier, lorsque vous supprimez des lits à l'hôpital public, lorsque vous supprimez 7 900 postes ...

…ainsi que celles et ceux qui veulent soigner les Français. Vous n'êtes pas le porte-parole des vaccinés ! Il est dangereux – et vous aggravez, en le faisant, la crise sanitaire – de faire croire que celles et ceux qui sont vaccinés adhèrent au macronisme : ce n'est pas comme ça que ça se passe ! Ce dont nous avons besoin dans une crise sanitai...

j'ajoute que je suis vaccinée et que je compte bien que, dans quatre-vingt-quinze jours, ce président de la République arrête d'emmerder les Français.

…car – M. Nilor l'a bien expliqué – nous allons avoir un problème de continuité des soins, aux Antilles en général et en Martinique en particulier. Un professeur de Tours, venu apporter son aide lors des confinements, en Guadeloupe et en Martinique, évoquait une maltraitance sanitaire à l'égard de systèmes de santé qui, pendant des années, ont ...