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Énergie et climat


Les interventions de Mathilde Panot


Les amendements de Mathilde Panot pour ce dossier

66 interventions trouvées.

Monsieur le président, je présenterai par la même occasion l'amendement de repli no 412 rectifié, qui est proposé par le CLER – Réseau pour la transition énergétique, ex-Comité de liaison pour les énergies renouvelables. Nous abordons la rénovation énergétique, sujet effectivement extrêmement important. Nous pouvons, je pense, tous tomber d'ac...

Il faut changer cela et fixer des règles claires. C'est ce que nous proposons au travers de ces deux amendements.

Il vise à ce que la fermeture d'une centrale ou d'un réacteur nucléaire soit décidée par une autorité politique, soit par le Gouvernement, par décret, soit par le Parlement. Elle ne doit plus intervenir à la demande de l'exploitant, cette situation nous semblant paradoxale.

Il vise à imposer que le plafond de production d'électricité d'origine nucléaire ne puisse être modifié qu'à la baisse, dans la perspective de la réduction de la production d'énergie nucléaire que nous appelons de nos voeux.

Ma collègue de Lavergne vient de mentionner la société civile. Je veux répondre à une autre collègue, selon qui je ne serais pas contente des avancées obtenues en matière de rénovation énergétique ou de je ne sais quoi d'autre. Ce n'est pas moi, Mme Panot, qui tient ce discours, ni La France insoumise, mais des associations, que j'ai nommées : ...

Je pense notamment au CLER, à la Coalition France pour l'efficacité énergétique, au collectif « Rénovons ! », au Secours catholique et au GESEC. Toutes ces associations font le constat de l'échec où nous nous trouvons. C'est là notre grande différence, et je rejoins M. Peu sur ce point : nous ne croyons pas que l'on puisse y arriver par l'incit...

Nous souhaitons interdire la location des passoires thermiques en 2025. Je rappelle à nos collègues du groupe La République en marche que c'était une promesse d'Emmanuel Macron lors de la campagne pour l'élection présidentielle. Pour moi et pour les députés du groupe La France insoumise, attendre 2028, passer par les trois stades décrits par M....

La réponse ne m'étonne pas beaucoup. Il est certain que nous faisons face à des incertitudes. C'est ce qui rend nécessaire une volonté politique claire pour sortir des énergies carbonées – je pense que chacun en est absolument convaincu – mais aussi de l'énergie nucléaire, qui se caractérise par une incertitude tout aussi forte, comme le démont...

… notamment au regard des déchets, ce qui pose un énorme problème. Les énergies fossiles, quant à elles, sont bien sûr un facteur aggravant du changement climatique. Il faut avoir la volonté politique d'en sortir à l'horizon 2050 : ni énergies carbonées ni énergie nucléaire.

… même si nous aurions aimé insérer après les mots « part des transports de marchandises alternatifs à la route », les termes « et à l'aérien ». Monsieur Lambert, le ferroviaire va mal, en effet : 87 % des marchandises sont transportées sur la route, ce qui crée une urgence écologique, mais également sanitaire puisque, en France, chaque année,...

Pourquoi le ferroviaire va-t-il mal ? Parce que le dogme dont je parlais hier au ministre d'État, selon lequel le marché allait magiquement réguler le transport de marchandises, a détruit le transport ferroviaire de marchandises. La suppression du train entre Perpignan et Rungis est un scandale, puisque 25 000 camions supplémentaires emprunter...

... nous continuons de mettre un nombre dramatique de camions sur les routes. Non, je ne mens pas, monsieur Lambert.

Je soutiens l'amendement de Delphine Batho : nous avions déposé un amendement similaire, interdisant l'importation de gaz de schiste en France, mais il a été jugé irrecevable. La cohérence est fondamentale : nous avons interdit la production de gaz de schiste en France à cause de sa nocivité pour l'environnement, si bien qu'il ne saurait être ...

Nous proposons là qu'une partie du rapport annuel du Haut Conseil pour le climat soit spécifiquement consacrée aux territoires ultramarins, lesquels – Mme la rapporteure pour avis l'a rappelé tout à l'heure – sont les premiers à subir les effets du dérèglement climatique, qu'il s'agisse de l'augmentation et de l'intensification des phénomènes c...

Pour notre part, nous nous opposerons à l'article 1er, qui nous semble largement insuffisant au regard de l'urgence de la situation actuelle. Monsieur le ministre, je vous trouve un peu tendu, comme lorsqu'en commission, vous vous êtes montré très critique vis-à-vis des ONG. Oui, nous estimons, quant à nous, que le marché de l'énergie ne devra...

Je tiens à rappeler aux députés présents dans l'hémicycle que la bataille sur le degré de réchauffement a des conséquences très importantes. Laissez-moi vous livrer les chiffres d'une étude portant sur l'urgence écologique et climatique : limiter le réchauffement global à 1,5 degré, plutôt qu'à 2 degrés, permettrait à 73 millions de personnes d...

Ce n'est pas vrai ! Vous êtes méprisant, pour les associations comme pour les députés. C'est inadmissible !

Monsieur le ministre, respectez nos positions ! Nous pouvons nous écharper autant qu'on veut sur les projets politiques, mais il n'est absolument pas nécessaire de raconter n'importe quoi sur mes collègues députés. Respectez également les associations !

En outre, nous avons un différend. Vous défendez une écologie d'accompagnement du système. Vous pensez que le marché peut créer par magie des choses qui vont régler les émissions de gaz à effet de serre, la crise écologique, le réchauffement climatique. Nous disons, en nous appuyant sur des exemples, que c'est faux. Ainsi, l'ouverture à la conc...

Il s'agit de préciser la définition de la neutralité carbone, laquelle exclut les solutions technologiques et industrielles. Vous avez dit, monsieur le ministre d'État, que vous n'attendiez pas une hypothétique solution technologique, mais cela va mieux en l'écrivant. Notre définition intègre également les émissions anthropiques résultant des i...