Les amendements de Nicolas Dupont-Aignan pour ce dossier
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Déclaré à partir du 23 mars 2020, puis prolongé à partir du 17 octobre de la même année, l'état d'urgence est parti, tel que vous le proposez, pour durer jusqu'au 31 décembre 2021 : presque deux ans sous ce régime, et chaque fois M. le rapporteur ou Mme la ministre déléguée nous parlent du virus. Si je comprends bien, dans notre République fran...
Cela revient à donner les pleins pouvoirs à un homme, qui s'est d'ailleurs invité ce soir au journal télévisé comme représentant en chef des vaccins
et nous a expliqué que tous les volontaires seront vaccinés avant l'été, comme le ministre de la santé qui, l'après-midi, dit « 15 millions de vaccinés » et deux heures après, au journal de TF1, nous parle de 70 millions. Voilà où mène la disparition de notre assemblée : à un pouvoir solitaire, incompétent, qui se contredit de jour en jour. Si...
de l'heure à laquelle ils ont le droit de rentrer ! Résultat : à partir de dix-huit heures les honnêtes gens qui ont cinq minutes de retard sont verbalisés, pendant que les trafiquants de drogue continuent à sévir dans nos quartiers.
Voilà la réalité : d'un côté, des mesures liberticides pour les honnêtes gens, et, de l'autre, le laisser-aller. Croyez-vous que nos concitoyens vont accepter éternellement ce régime des pleins pouvoirs à un homme seul qui, de surcroît, ne commet que des erreurs ?
Les nations qui luttent le mieux contre cette épidémie sont celles dans lesquelles il existe un lien de confiance entre les citoyens et le Gouvernement. Ce qui est terrible c'est que, au travers de ce projet de loi, en particulier de son article 4, vous détricotez la confiance qui avait déjà été très abîmée par les mensonges. Tout le monde peut...
Or vous n'avez pas voulu reconnaître vos erreurs au sujet des masques et de l'impréparation des tests. Vous avez menti au sujet des lits d'hôpitaux : avant le deuxième confinement, le Président de la République a évoqué 9 000 lits de réanimation ; quelques semaines plus tard, le Premier ministre a évoqué 5 000 lits. Personne ne s'y retrouve. V...
… c'est que d'un côté vous leur demandez de rester chez eux après dix-huit heures, mais que de l'autre les frontières du pays sont ouvertes ! Des gens entrent de partout, porteurs des fameux variants. Alors même que nous sommes astreints à résidence, vous ne protégez pas la nation ! Cette incohérence rompt la confiance. Face à tous ces ratés, ...
Ce type de discours, fondé sur la culpabilisation, une sombre période de notre histoire l'a déjà connu…
La situation est surréaliste, les débats en attestent. « Marges de manoeuvre » : j'ai bien écouté, madame la ministre déléguée. « Marges de manoeuvre » : aux dépens de qui ? Aux dépens des salariés, aux dépens du Parlement ?
… en essayant de faire culpabiliser les Français et toute personne qui s'opposerait à votre politique, pour obtenir votre marge de manoeuvre. En vérité, la démocratie vous gêne ! C'est cela, le fond du problème !
Cela vous gêne que je le dise, mais c'est la réalité : vous profitez de cette horrible crise, de ces drames humains, pour faire passer des dispositions en vous asseyant sur les règles démocratiques de notre pays !
Mme la ministre déléguée a été très claire : vous voulez « des marges de manoeuvre ». Vous en êtes au point où vous ne supportez plus que l'opposition dise quoi que ce soit. M. le ministre de la santé est parti en vrille hier car il est tellement habitué à avoir devant lui un océan de satisfaction qu'il n'imagine même plus la contradiction ! Vo...
S'il y a autant de contradictions, d'incohérences et de couacs dans vos décisions, c'est précisément parce que vous vous privez de la consultation du Parlement, notamment des échanges en son sein.
compte tenu des erreurs, des ratages et des absurdités qu'ils doivent assumer ensuite devant les Français. Si vous ne laissiez pas des chefs de bureaux du ministère des solidarités et de la santé prendre toutes les mesures, j'ose croire que vous auriez assez de bon sens pour éviter ces décisions délirantes, contradictoires et insupportables pou...
Si cela se produit, c'est parce que vous avez supprimé les coupe-circuit de la démocratie, parce que vous ne faites plus travailler les commissions, parce que vous avez confié tous les pouvoirs à une administration de la santé qui est totalement dépassée par les événements.
Ce faisant, vous êtes en train de vous couper des Français et de compromettre la réussite de décisions importantes pour assurer la sécurité sanitaire. Si le Parlement existe, c'est parce qu'il est préférable que les représentants du peuple puissent s'exprimer, plutôt que de laisser quelques personnes, qui n'ont aucune connaissance du terrain, d...
Sur le fondement de l'article 48, madame la présidente, en raison d'une attaque personnelle. Chère collègue, si vous aviez été présente hier soir, vous auriez entendu mon intervention.
Les non inscrits ont peu de temps de parole, mais j'ai, pour une fois, disposé, hier, de cinq minutes pour m'exprimer dans la discussion générale. Vous ne l'avez pas écoutée. Si vous vous livrez à des attaques personnelles dans cet hémicycle, c'est parce que ce que je vous dis vous dérange, et que vous n'avez pas d'autre réponse !
C'est justement parce que nous traversons une crise terrible que vous avez besoin de consulter. Vous ne supportez pas les parlementaires, …