Les amendements de Nicolas Dupont-Aignan pour ce dossier

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En vérité, monsieur le ministre, vous n'avez confiance ni dans votre majorité, ni dans le Parlement, ni même dans votre politique sanitaire car, si vous aviez confiance, quel serait l'intérêt de prolonger jusqu'au 31 juillet le cadre juridique de l'état d'urgence ? Comme vous le savez très bien, plus l'élection présidentielle et les élections l...

Par ailleurs, il y a de quoi s'interroger sur votre politique sanitaire. Vous n'êtes même pas capables de faire fonctionner les hôpitaux dont vous avez la charge, puisque vous avez supprimé 5 700 lits et que nous avons aujourd'hui des blocs opératoires fermés et des patients qui, bien qu'atteints de tumeurs cancéreuses, ne peuvent être opérés.

Alors que vous n'êtes pas capables d'installer des purificateurs d'air dans les écoles, ni de développer des soins précoces, vous venez priver le Parlement de ses droits sur une question aussi importante ?

Réalisez-vous à quel point vous avez mis à sac l'hôpital public en suspendant 20 000 soignants – une mesure à laquelle quatre pays seulement ont recouru en Europe ?

M. le rapporteur a eu une phrase extraordinaire, qui résume cette séance : « Nous ne savons pas ce qui va se passer demain. »

Je le remercie de sa franchise car, partant de là, autant fermer le Parlement après avoir adopté des cadres juridiques d'exception dans tous les domaines ! Quant au ministre, il nous a fait cette réponse surréaliste : « Il n'y a pas d'état d'urgence » – ce qui révèle l'abîme existant entre lui et les territoires d'outre-mer, qu'il méprise souv...

L'état d'exception devient donc la règle ! Si, par malheur, ce projet de loi est voté, cela voudra dire qu'en juillet 2022 les Français auront vécu deux ans et quatre mois sous état d'urgence et que, pendant deux ans et quatre mois, vous aurez abdiqué, vous, députés de la majorité, votre rôle de parlementaires. C'est absolument stupéfiant !

Vous voulez voter ce projet de loi pour porter atteinte aux libertés de nos concitoyens : voilà la réalité. Vous voulez voter ce projet de loi pour maintenir une discrimination scandaleuse entre les vaccinés et les non-vaccinés. Ici réside d'ailleurs une contradiction sanitaire, parce que, si la vaccination est si bénéfique que cela, pourquoi v...

À Paris, les blocs opératoires ne fonctionnent qu'à 60 ou 70 % de leurs capacités et certains à seulement 30 %. Vous manquez de médecins partout. Vous en avez d'ailleurs jeté, ainsi que des aides-soignants et des infirmiers, si bien qu'aujourd'hui nos concitoyens ne peuvent pas se soigner. Et vous nous parlez de prévention, de vigilance ! Mais ...

Il vise à abroger la loi du 23 mars 2020, pour une raison très simple : si l'on suit votre raisonnement, que j'ai bien écouté, c'est pour parer un risque que l'on supprime les droits du Parlement. Or il y aura toujours des risques dans la vie d'un pays comme le nôtre. Pendant la guerre de 14-18, jamais le Parlement n'a autant siégé. Pourtant, l...

Pour les gens qui veulent aller à la terrasse d'un café manger une glace, c'est très concret ! Pour les gens qui veulent monter dans un train et qui sont obligés de présenter un passe sanitaire, c'est très concret ! Ne faites pas croire aux Français que l'on parle d'un simple cadre juridique. On parle de contraintes inacceptables dans une démoc...

Nous parlons de contraintes quotidiennes pour des millions de Français, qu'ils soient vaccinés ou non. C'est cela, la réalité ! Ne faites pas croire que nous prenons prétexte de cet argument juridique pour défendre les droits des parlementaires. Nous ne défendons pas les droits des parlementaires, ni même ceux du Parlement, nous défendons le dr...

Il vise à modifier l'alinéa 1 pour substituer à la date du 31 juillet 2022 la date du 31 octobre 2021 afin d'avancer la fin de ce dispositif inique. Si l'on y réfléchit, vous considérez que le Parlement ne sert pas à grand-chose. Tout à l'heure, un député de la majorité a avoué le fond de sa pensée – et sans doute le fond de la vôtre, monsieur...

Comme l'a dit Mme Ménard à l'instant, vous avez une curieuse conception de votre rôle. Allez-vous vous présenter devant les Français en leur disant : « On a fermé la boutique sur la question essentielle de la crise sanitaire et de vos libertés » ? J'ajoute enfin un point dont vous ne semblez pas mesurer l'importance. C'est qu'en votant ce text...

Vous pourrez tout faire, le cadre juridique le permet ! Eh bien, moi, je ne signe jamais de chèque en blanc.

Il est identique au précédent amendement que j'ai défendu et concerne l'alinéa 2 de l'article 1er . Il vise à ramener la date de caducité du cadre juridique de l'état d'urgence sanitaire au 31 octobre 2021. Je voudrais répondre au président du groupe Agir ensemble, qui parlait d'une boîte à outils. La différence, c'est que l'utilisation de l'o...

Ça, vous ne le faites pas, mais vous devriez le prévoir pour l'hiver. Vous continuez à fermer les lits d'hôpitaux : ça, vous ne vous en occupez pas. Concernant les soins précoces, vous n'avancez toujours pas. Quant aux commissions d'enquête sur les effets collatéraux, notamment pour les jeunes, je vous rappelle que quatre pays du nord de l'Euro...